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Après les violences électorales à Kindu, Lubumbashi et Kalemie : La plainte de Lamuka sur la table du PGR !

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Après les violences électorales à Kindu, Lubumbashi et Kalemie : La plainte de Lamuka sur la table du PGR !

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Sont mis en cause, le ministre de l’Intérieur, les commissaires provinciaux de la PNC et les gouverneurs du Maniema, Haut-Katanga et Tanganyika, accusés d’avoir entravé la campagne de l’opposant Martin Fayulu

Me Jean-Marie Kabengela, qui conduit le collectif des avocats de la coalition Lamuka, une plateforme électorale soutenant la candidature de l’opposant Martin Fayulu à la présidence de la République , a déposé le vendredi dernier une plainte à l’Office du Parquet Général près la Cour de Cassation, situé à l’Immeuble CNSS, à Gombe, contre le ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité , les gouverneurs des provinces du Maniema, Haut-Katanga et Tanganyika, pour avoir entravé les meetings et campagne électorale de Fayulu à Kindu, Lubumbashi et Kalemie.

Ces officiels congolais sont accusés de terrorisme, assassinat et tentative d’assassinat. Les faits mis à charge  du ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité , les gouverneurs de provinces du Maniema, Haut-Katanga et Tanganyika constituent, selon Me Jean-Marie Kabengela Ilunga, des irrégularités ayant une influence déterminante sur l’issue du vote du 23 décembre , dans la mesure où ces autorités roulant pour le FCC ont empêché le candidat Martin Fayulu  de faire  sa campagne.

Par contre, ajoute la  plainte, ces personnes ont favorisé le candidat du FCC  de faire campagne avec des moyens matériels et humains de l’État, sous la protection de l’Armée et  de la Police.  Grand procédurier, Me Kabengela Ilunga insiste dans sa plainte pour que les accusés soient poursuivis et répondent de leurs actes criminels devant la justice, surtout que ces faits sont punis par les articles 81 de la loi électorale , 43,46,97 et 145 du code pénal Congolais et 157 point 1 du Code Pénal militaire.

« Tous ces faits et d’autres à démontrer lors de la confirmation de la plainte, sont constitutifs d’entraves à la campagne électorale, de terrorisme, d’assassinat, de tentative d’assassinat, des coups et blessures prémédités et de détournements des ressources humaines et matériels de l’État », note le collectif des avocats de Lamuka dans sa plainte.

Pour rappel, au cours du mois de décembre dominé par la campagne électorale, Martin Fayulu et son équipe de campagne ont été empêchés de battre campagne dans certaines villes  du pays. A ce sujet Me Jean –Marie Kabengela Ilunga pointe un doigt accusateur sur le ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité , et les gouverneurs de provinces du Maniema, Haut-Katanga, ainsi que du Tanganyika.

Farouchement opposé à l’usage de la Machine à voter, ce collectif d’avocats  qui défend Lamuka est aussi auteur d’une requête déposée devant la Cour  Constitutionnelle contre l’utilisation de cet outil controversé, imposé par la CENI.

Par GKM

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