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Élections en RDC : l’ONU condamne les violences

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Élections en RDC : l’ONU condamne les violences

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Déplorant les pertes en vies humaines enregistrés et autres actes d’intolérance, la Représentante du SG des Nations Unies appelle les autorités congolaises  à prendre les mesures nécessaires pour éviter de nouveaux incidents pendant cette campagne électorale qui s’achève le 21 décembre à minuit

Leila Zerrougui, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en République démocratique du Congo, condamne dans une déclaration les incidents enregistrés durant la campagne électorale en cours en RDC. La Cheffe de la MONUSCO se dit préoccupée par la succession d’actes graves qui entravent le bon déroulement de la campagne électorale en cours qui doit s’achever le 21 décembre 2018 à minuit, soit 24 avant le jour des scrutins présidentiel et législatifs.

Elle  a notamment dénoncé le fait que certains candidats de l’opposition rencontrent de nombreux obstacles pour tenir leurs réunions publiques dans certaines villes du pays, comme cela a été constaté ces derniers jours à Kindu, chef-lieu de la province du Maniema, tout comme  à Lubumbashi, capitale du Haut-Katanga et, hier mercredi 12 décembre, à Kalemie, dans la province de Tanganyika.

 » La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU déplore les pertes en vies humaines et demande aux autorités congolaises de prendre les mesures nécessaires pour éviter de nouveaux incidents. Elle rappelle qu’il incombe à l’État d’assurer la sécurisation du processus électoral en faisant preuve de neutralité et de retenue dans l’utilisation de la force et en respectant les principes de nécessité, proportionnalité et légalité « , note le communiqué de la MONUSCO signé par Florence Marchal, porte-parole de la Mission onusienne.

Les groupes armés font parler d’eux

Leila Zerrougui note également avec inquiétude l’interférence de certains groupes armés dans la campagne, qui à travers diverses exactions, empêchent la tenue d’activités politiques dans plusieurs régions. La numéro un de la MONUSCO  a, à cet effet,  appelé à l’ouverture de l’espace politique et au respect du droit à la liberté d’expression et de manifestation pacifique. Elle  a également exhorté chaque parti à poursuivre sa campagne dans le calme et de façon apaisée.

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RD Congo  rappelle par ailleurs que la période de campagne est un moment clé du processus électoral, au cours duquel les candidats ont la possibilité de présenter leur programme politique et permettre ainsi aux citoyens congolais de désigner de façon libre et éclairée les femmes et les hommes qui les représenteront dans les institutions de demain.

La cheffe de la MONUSCO promet de poursuivre son plaidoyer auprès de l’ensemble des parties prenantes, afin d’atteindre le consensus le plus large possible sur la tenue d’élections transparentes, paisibles et crédibles le 23 décembre prochain.

Pour rappel, Martin Fayulu Madidi, le candidat de la coalition Lamuka à l’élection présidentielle, a été victime de gaz lacrymogène lors de son meeting de Lubumbashi, le mardi 11 décembre dernier.  Des incidents violents ont également eu lieu à son arrivée à Kalemie. L’avion de Fayulu n’a pas pu atterrir à Kindu, où il se rendait pour y rencontrer ses partisans.

Par GKM

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