Élections du 23 décembre prochain : Deux assouplissements obtenus de la CENI
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La non-transmission électronique des résultats via Wi-fi incorporé dans la machine à voter à partir du fabricant, et la présence des observateurs électoraux à côté des témoins des candidats, des partis ou regroupements politiques dans les bureaux de vote qui devront tous disposer des procès verbaux à l’issue de l’opération de vote, tels sont jusque-là les deux principes auxquels se mettent apparemment d’accord certaines de ces parties prenantes au processus électoral.
Ces principes sont aussi acceptés par la CENI (Commission électorale nationale indépendante), à travers son rapporteur Jean-Pierre Kalamba Mulumba N’Galula, qui a relevé dernièrement dans une interview accordée à une chaîne de radio émettant à Kinshasa que son institution va tenir compte des résultats issus des urnes, et non de ceux affichés par les machines. Aussi pour lui, les résultats des machines à voter vont servir à la comparaison avec ceux des urnes.
Il sied de souligner aussi que ces principes font d’ailleurs partie de 15 recommandations formulées par les experts britanniques à l’issue de leur mission d’audit technique de la machine à voter. C’est sur base des recommandations des experts britanniques que les propositions sont, chaque jour, formulées par des partis politiques de l’Opposition pour éviter d’éventuelles tricheries dans l’utilisation de cet outil électoral, considéré comme une innovation en matière d’élection par la centrale électorale congolaise.
Aussi, pour certaines organisations de la société civile, particulièrement celles dites de l’ «approche consensuelle», il ne faut pas rater le rendez-vous du 23 décembre qui va permettre une alternance politique démocratique et pacifique dans ce pays, tant attendue par les Congolaises et Congolais. Ces organisations estiment que le recours à la machine à voter permet d’éviter d’autres dépenses avec la production des bulletins à papier.
Et pourtant, beaucoup de moyens financiers ont été mobilisés dans l’achat des machines à voter auprès de la société sud-coréenne Miru-System.
Ainsi, il est donc temps pour certaines plateformes de l’opposition politique qui rejettent jusque-là la machine à voter de revoir désormais leur décision pour ne pas manquer à ce rendez-vous de la fin de l’année. Affaire à suivre!
Par Lucien Kazadi T.