A Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, des jeunes filles recourent à des pratiques peu recommandées pour grossir leurs rondeurs.

Tout cela, à cause de la mentalité selon laquelle une femme grasse est plus scrutée qu’une mince. Elles croient que les hommes ne résistent pas face aux femmes ayant la partie postérieure bien garnie, et cela influence le comportement de ces jeunes, surtout qu’actuellement l’on parle de « cimenterie béton », faisant allusion aux fesses de la femme.

Par conséquent, ces jeunes filles à la recherche des rondeurs inventent des solutions dans le seul but de satisfaire leur désir. Ainsi, elles s’adonnent à l’automédication et utilisent abusivement des médicaments pour parvenir à leurs fins.

C’est cela le grand danger encouru par ces êtres féminins qui, visiblement, ignorent encore la gravité des actes commis à moyen et à long terme lorsqu’elles se font souvent piquer.

Un corps médical alerte !

L’infirmière Yvonne Ibeke, abordée, abordée par La Tempête des Tropiques, déconseille aux jeunes filles de recourir à n’importe quel produit pour grossir. Elle leur recommande plutôt de rester naturelles afin de protéger leur santé.

Cette professionnelle de santé prévient qu’il y a beaucoup d’inconvénients pouvant subvenir à la longue pour ces filles qui prennent des médicaments sans pour autant connaître la dose, à savoir notamment des abcès et la déformation de la partie qui reçoit la piqûre, étant donné que les concernées utilisent certains produits injectables tels que Dexaméthasone, Durabolin, C4…

Selon un médecin abordé, plusieurs adolescentes exposent leur santé en utilisant des produits pharmaceutiques sans une surveillance médicale et cela demeure une véritable menace pour elles. Il a parlé de certains risques, notamment de l’accumulation de la graisse, des risques de connaître les problèmes de reins et de développer le cancer.

L’homme à la blouse blanche a fait savoir que le fait de prendre des produits ou de se laisser piquer couramment pour grossir n’est pas une solution adéquate, avant de souligner qu’une bonne alimentation favorise aussi une meilleure forme.

En outre, lorsque la personne se fait injecter, par malheur, dans une zone non requise, il y a la nécrose, soit la mort d’un tissu vivant. La conséquence est que la peau se dessèche et provoque une dégradation de tissu qui peut s’accompagner d’une odeur nauséabonde… Ce mal est difficile à traiter.

Face à cette réalité, celles qui recourent à une telle pratique doivent réfléchir deux fois. Ce qui est vrai, les conséquences sont bien réelles, alors que beaucoup d’entre elles pensent être à l’abri de tout danger.

Par Tantia Sakata