Dans une tribune d’expression populaire sous l’égide de la CENCO : Les participants débattent sur l’amélioration de la qualité du diplôme d’Etat
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Dans le souci d’améliorer la qualité du diplôme d’Etat, la Commission Episcopale pour l’Education Chrétinne et la Coordination Nationale des Ecoles Conventionnées Catholiques, structures de la Conférence Episcopale Nationale du Congo(CENCO) a organisé le weekend dernier au centre interdiocesain à Kinshasa une tribune d’expression populaire sur l’exament d’Etat en RépubliqueDémocratique du Congo.
Selon l’Abbé André Masinganda, prermier Secrétaire général adjoint de la CENCO, cette initiative relève d’un constat selon lequel depuis près de 3 décennies, on assiste à une baisse continue de la qualité du diplôme d’Etat et ses conséquences notamment la baisse de la qualité de l’enseignement en République Démocratique du Congo. Les difficultés qu’éprouvent certains détenteurs de ces diplômes d’Etat se résument dans la facilité à pouvoir s’exprimer et lire correctement le français.
Les diplômes du secondaire sont de plus en plus remis en cause et les jeunes diplômés ont du mal à poursuivre valablement les études universitaires. Bref, l’organisation de l’examen d’Etat et les diplômes qui s’en suivent sont largement décriés. Or, il y a quelques années, on n’en était pas à un niveau aussi déplorable.
Plusieurs thèmes ont été développés par différents exposants, notamment la problématique de l’Examen d’Etat (par l’Abbé Noel N’tungu, secrétaire de la Commission Episcopale pour la l’Education Chrétienne et Coordonateur national des écoles conventionnées catholiques) ; l’historique de l’Examen d’Etat ( par père Léon de Saint Moulin, professeur émérite de l’Université catholique du Congo, UCC) ; la pertinence de l’Exament d’Etat(par M. Mbo Ntula Bile Mboyo, directeur chef de service/Secrétariat EPSP) ; l’organisation actuelle de l’Examen d’Etat(par l’inspection générale de l’EPSP) ainsi que le financement de l’Examen d’Etat(par la Coordination nationale protestante).
Ouverture du débat public
Le Secrétaire de la Commission épiscopale pour l’éducation chrétienne et Coordonateur national des écoles conventionnées catholiques, Abbé Noél Ntungu a pour sa part indiqué que cette rencontre avait comme objet principal, l’amélioration de la qualité de l’enseignement parce qu’il se pose le problème de la baisse du niveau de l’enseignement. Il a également précisé que le débat public est ouvert et lancé auptès des partenaires éducatifs, le Gouvernement de la République qui est pouvoir organisateur, les géstionnaires d’écoles ainsi que les parents pour refléchir sur la qualité du système éducatif.
Le Secrétaire de la Commission épiscopale pour l’éducation chrétienne a également souhaité que ce débat soit poursuivi partout, à l’église et dans les cmmunautés de base(CEVB) car il entre dans la préoccupation même pour donner une réponse à la stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation dans notre pays qui insiste sur l’accès, la qualité et la gouvernance.
Les clés du progrès
Pour remédier à cette situation, le père Léon de Saint Moulin a invité les acteurs de l’enseignement à prendre en compte les clés du progrès, notamment : la qualité de l’enseignement, la lutte contre la corruption (par un changement de mentalité et par un contrôle efficace) ainsi qu’une gestion rigoureuse des frais scolaires et des frais des examens d’Etat.
Par Thony Kambila