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Élections : la MONUSCO continue à alerter

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Élections : la MONUSCO continue à alerter

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Leila Zerrougui appelle les parties prenantes au processus électoral à « un minimum de consensus » pour des élections apaisées

Devant la presse hier mardi 16 octobre dans son Quartier Général à Kinshasa, Leila Zerrougui, cheffe de la Mission de l’organisation des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), a dit continuer de jouer son rôle de bons offices pour pousser les parties prenantes au processus électoral en cours en RDC à parvenir à «  un minimum de consensus » en vue de parvenir à la tenue des élections apaisées, conformément au calendrier électoral de la Ceni.

Tout en étant optimiste sur la suite du processus électoral, Leila Zerrougui prie les acteurs politiques congolais de se parler et s’entendre en vue de construire le consensus pour la tenue des élections apaisées.  Elle a fait savoir que son institution travaille sur un agenda clair qui est le calendrier électoral et croit à la tenue des élections d’ici le 23 décembre 2018.

Pour elle, la crédibilité du processus électoral en cours dépend des Congolais qui doivent décider sur le schéma à suivre, et appelle les parties prenantes à se mettre ensemble afin de trouver un minimum de consensus sur la tenue des élections.  S’agissant de la machine à voter qui continue à diviser les uns et les autres, Leila Zerrougui pense que c’est aux Congolais de trouver  une solution d’attente.

Le point de presse de Leila Zerrougui intervient une semaine après la visite de la délégation du Conseil de sécurité à Kinshasa, quatre jours après la présentation du rapport du secrétaire général des Nations Unies sur la MONUSCO.
Dans le rapport de Guterres, la représentante du secrétaire général des Nations Unies en RDC et cheffe de la MONUSCO a passé en revue la situation politique, sécuritaire et humanitaire du pays.

Ce document abordait également la situation économique de la RDC ainsi que les droits de la personne, le système judiciaire et de l’administration pénitentiaire, la violence sexuelle et la protection de l’enfance. C’est depuis le 12 février 2018 que l’Algérienne Leila Zerrougui a pris ses fonctions comme Représentante spéciale du SG de l’ONU en RDC, en remplacement du Nigérien Maman Sambo Sidikou.

  Cette dame de caractère qui connait parfaitement la RDC  pour avoir été Représentante spéciale adjointe du secrétaire général en RDC, de 2008 à 2012, travaille de manière souterraine, hors camera et micro, pour pousser le pouvoir et l’Opposition à s’accorder pour la tenue des élections dans un climat apaisé. Elle souhaite que les élections prochaines soient porteuses de la paix et du développement et non des violences.

 Rétablir les confiances entre les parties

Lors de son premier baptême devant le Conseil de sécurité en juillet dernier, en sa qualité de la Représentante spéciale du SG de l’ONU en RDC, Leila Zerrougui avait néanmoins décrit les « défis majeurs » qui restent à relever, citant en premier lieu la nécessité de rétablir la confiance des signataires de « l’Accord de la Saint Sylvestre », aussi bien dans le processus politique dans son ensemble que vis-à-vis de l’organisation des élections.

 « Tout échec à établir la confiance dans une pleine mise en œuvre de l’Accord de la Saint Sylvestre ne peut qu’attiser les tensions et risque d’entraîner de nouvelles violences », avait averti la Représentante spéciale, pour qui il est essentiel que tous les acteurs agissent de manière à assurer un déroulement paisible et crédible des élections prévues à la fin de l’année.

La mise en œuvre effective des « mesures de décrispation » et le respect des échéances électorales sont à cet égard essentiels, a-t-elle ajouté.

Par GKM

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