A travers un atelier d’information : La RD Congo dit non aux violences sexuelles et recrutement des enfants
Partager
L’Organisation des Nations-Unies pour la population(UNFPA) a organisé, le vendredi 07 septembre à la paroisse Sacré Cœur, dans la commune de la Gombe, un atelier d’information sur les violences sexuelles et le recrutement des enfants dans des groupes armés. C’était avec le Bureau du représentant personnel du Chef de l’Etat(BRP). L’objet de cette journée d’information, selon le conseiller du comité d’organisation, était de comprendre comment la MONUSCO procède à la collecte des données statistiques liées aux violences en temps de conflits.
Ces violences sexuelles, quelques soient leurs formes, engendrent beaucoup de conséquences néfastes pour les victimes, notamment les grossesses non désirables, l’anxiété, les troubles du sommeil, et/ou de l’alimentation, les peurs intenses, la dépression, l’isolement, les conduites à risque ou agressives, la contamination IST, le VIH/SIDA et autres diverses maladies.
Améliorer la compréhension de défis à relever
Mais malgré Les difficultés auxquelles les victimes sont confrontées, la République Démocratique du Congo se mobilise dans la lutte contre des violences sexuelles et le recrutement des enfants par des groupes armés afin d’améliorer la compréhension de défis à relever et envisager des solutions appropriées.
Ce que la victime doit faire en cas de viol
Les victimes de ces actes de barbarie, qui sont souvent des femmes, jeunes filles et des enfants sont, une fois qu’ils se trouvent dans l’un de ces cas, appelés à appliquer un certain nombre de conseils. Il s’agit essentiellement de ne pas se laver après le viol, ne pas laver les vêtements qu’on portait lors du viol, les conserver et les présenter à la police. Elles doivent aller immédiatement au centre de santé ou à l’hôpital le plus proche ou appeler immédiatement le numéro 122 sur tous réseaux pour obtenir des orientations et de l’aide. Elles sont appelées à porter plainte à la police la plus vite possible. Elles ne doivent pas culpabiliser.
Il convient de noter que l’intervention du comité organisateur dans la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement des enfants résulte du Bureau du représentant personnel(BRP), une institution installée au sein de la Présidence de la République. Depuis près de vingt ans, la RD Congo a affaire à des conflits armés dans la partie orientale de son territoire où le viol des femmes, jeunes filles et mineur a été souvent utilisé comme arme de guerre.
Par Thony Kambila