Médard Muyaya, journaliste et reporter infatigable du journal  » Le Potentiel  » de Kinshasa a été conduit en sa dernière demeure le dimanche 9 septembre 2018, au cimetière de Kinkole Nouvelle Cité, dans la commune de N’Sele en présence des membres de sa famille, des amis, des hommes politiques aux cotés du président-directeur général du groupe de presse Média 7, le sénateur Modeste Mutinga. Le corps de notre confrère avait été exposé à l’Espace Talitha Koumi de la commune de N’Djili où quatre tentes étaient dressées pour accueillir le public venu nombreux rendre les derniers hommages à Médard Muyaya.

Une plume s’en va

e sénateur Modeste Mutinga Mutuishayi, patron du groupe de presse Média 7 était le premier à s’incliner devant la dépouille mortelle de son collaborateur, suivi d’une longue file de journalistes, des agents de l’administration et de l’imprimerie. Médard Muyaya est né à Kananga dans l’actuel Kasaï Central, le 3 août 1964. Il est 7ème enfant d’une famille de 10 enfants de Papa Benoit Tshiawu et de maman Bernadette Nkanu.

Marié à Madame Mireille Mbiya Yowa, Médard laisse derrière lui 7 enfants dont 4 garçons et 3 filles. A cette famille biologique, s’est ajoutée sa famille professionnelle du Journal Le Potentiel. C’est là même qu’il achève son parcours, parce qu’après son diplôme de Licence en Philosophie à l’Université de Lubumbashi, il avait, tour à tour, été enseignant à l’École secondaire Kapiku/Tshikula à Kananga et au Grand Séminaire de Kabwe.

Au journal Le Potentiel, Médard Muyaya est arrivé en 2001. 7 ans après, il obtiendra une mise en disponibilité pour aller prester comme Assistant administratif en Passation des Marchés pendant 4 ans à l’UC-PFCN (un projet de la Banque mondiale). Il regagne finalement sa maison de presse Le Potentiel en 2016 pour y boucler son parcours le 2 septembre dernier.

Au-delà de l’énorme vague d’émotion suscitée par la nouvelle de sa mort, le parcours de Médard Muyaya rappelle inévitablement l’absurdité de l’existence et la fragilité des ambitions humaines face à la permanence du destin, a dit Pitshou Mulumba, journaliste chez Le Potentiel.
Au sein de la Rédaction, Médard Muyaya avait toujours fait preuve de convivialité et de plaisanteries même dans des échanges.

Par GKM