Routes financées dans le cadre de la coopération et d’aide : Le service technique de contrôle proposé à la place d’un péage
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Il faut par ailleurs relever que seuls 2% des routes sont asphaltées sur plus de 158.000 km2 qui constituent le réseau routier en RD Congo
Plusieurs routes en RD Congo ont été construites dans le cadre de la coopération entre l’Etat congolais et ses nombreux partenaires comme la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), et autre la Commission de l’Union européenne. Le financement de ces routes en question est une aide, soit un don non-remboursable qui ne nécessite pas qu’on ne puisse pas, au niveau du gouvernement, installer le péage dépendant du FONER (Fonds national d’entretien routier).
C’est ainsi qu’une proposition a été formulée de mettre en place un «service technique» au lieu d’un «service de péage» sur les tronçons routiers bénéficiant des aides dans le cadre de cette coopération entre l’Etat congolais et certains de ses partenaires. Une proposition qui a été bien accueillie par les experts qui s’occupent des ouvrages routiers financés par le FED (Fonds européen de développement) à la hauteur de 113.700.000 d’euros. Pour ces experts, cette proposition va constituer prochainement un sujet à débat entre experts, les bailleurs de fonds et l’Etat congolais.
Une des routes construite dans le cadre de la coopération en RD Congo est la Route nationale n°1 (RN1) qui va de Batshamba et Tshikapa, les études mécaniques pour réhabiliter l’axe Goma – Walikale – Libutu – Kisangani, dont le Maître d’ouvrage est jusque-là le ministère des Finances.
Seuls 2% des routes sont asphaltées en RDC
Il faut relever que seuls 2% des routes sont asphaltées sur plus de 158.000 km2 qui constituent le réseau routier en RD Congo. Ce qui est insignifiant pour un Etat, aussi grand comme la RD Congo, à la dimension d’un sous continent, qui s’est fixé le pari de devenir «émergent» à l’horizon 2030.
Aussi, la RD Congo a besoin de toutes des routes qui lient les provinces, mais surtout de desserte agricole pour l’évacuation des produits vers des centres de production pour ceux de consommation. La RD Congo étant un pays à plus de 80% de vocation agricole, les infrastructures routières, ferroviaires et autres fluviales sont indispensables pour son développement, relèvent les experts dans le secteur des infrastructures.
Par Lucien Kazadi T.