Contrairement aux allégations du pouvoir : 99% de routes sont impraticables à la cité
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A Kinshasa la capitale congolaise, pratiquement toutes les routes principales à la cité sont hors usage. La plupart d’entre elles sont déjà vétustes et rayées de la carte à cause des trous ou des herbes folles qui y ont élu domicile. A tel point qu’elles ne répondent plus aux normes urbanistiques. Les citer, même pêle-mêle, est laborieux. La liste ne serait pas du tout exhaustive.
Toutefois, en vue de se faire une idée, de grandes avenues qui constituent des cordons ombilicals peuvent être passées en revue. Dans la foulée, on peut mentionner les avenues Elengesa, Saïo, Bokasa, Gambela, Kabambare, Selembao, Shaba, Birmanie, Université, Bongolo… qui n’existent pus que de nom.
Navrant cependant est le fait que ces infrastructures routières se meurent dans l’indifférence totale des autorités concernées à tous les niveaux, qui sont restées de marbre aux différents cris d’alarme des usagers. Des appels urgents lancés auprès d’elles pour réhabiliter ces différents tronçons sont restés lettres mortes.
Or, si ces tronçons étaient en parfaite état, la ville de Kinshasa aurait mérité d’autres qualificatifs que celle d’agglomération la plus sale au monde. Faute pour les automobilistes de pouvoir utiliser ces routes délabrées, c’est la population qui paie le pot cassé. Cette déplorable situation comporte des conséquences énormes, dont la hausse des prix des produits de première nécessité, sur la vie des populations.
Considérées à différents niveaux, les autorités locales, municipales et nationales ne devraient pas faire la sourde oreille non seulement à cause du fait que les élections pointent à l’horizon, mais aussi parce que la réhabilitation des infrastructures figure parmi les cinq chantiers de Joseph Kabila, voire inscrite dans la politique de la Révolution de la modernité. S’il est des gens qui ont la passion de ce pays, le moment est venu pour qu’une attention particulière soit portée sur la reconstruction et la modernisation de la nation.
Par GO