Le Leader de l’Ensemble toujours dans le viseur de la justice : Nouvelle information judiciaire contre Moïse Katumbi
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Son interpellation à l’aéroport de Zaventem attire la curiosité du Parquet général de la RDC
Le Parquet Général de la République, faisant office du Parquet Général près la Cour de cassation, a décidé d’ouvrir une information judiciaire à charge de Moïse Katumbi Chapwe, président de la plateforme politique dénommée Ensemble pour le changement et candidat déclaré à la magistrature suprême pour le compte de ladite structure.
L’Avocat général de la République qui livre cette information, en sa qualité de Directeur de cabinet, indique dans le communiqué officiel daté d’hier lundi 18 juin que le Parquet général « ne pouvait rester indifférent face aux accablantes révélations faites par la presse internationale sur l’interpellation de M. Moïse Katumbi Chapwe à l’Aéroport de Bruxelles (Zaventem) en possession d’un passeport congolais falsifié ».
Avant la fin de ce communiqué, l’Avocat général de la République Joseph Nsabua Kapuku note clairement, « Aussi vient-il d’ouvrir une information judiciaire à charge du précité ». Le signataire de ce document laisse entendre que le Parquet général de la République, faisant office du Parquet Général près la Cour de cassation, s’appuie sur l’article 223 de la Constitution en vigueur en RDC pour se saisir du dossier sur base des écrits de presse après l’incident de Zaventem.
En provenance d’Israël pour aller à l’ouverture de la Coupe du monde en Russie, Moïse Katumbi n’a pas pu continuer le trajet à l’étape de Bruxelles où il a été interpellé par les services aéroportuaires de la Belgique au motif d’avoir détenu par devers lui un passeport falsifié.
Mais pour le service de l’ancien gouverneur de province de l’ex Katanga qui a réagi le même jour, soit le 14 juin, le passeport n’est pas falsifié mais retiré du système. Même Antipas Mbusa Nyamuisi est venu à l’appui à son collègue en exil comme lui, pour twetter qu’il a été « victime » de cette pratique. Reste que la justice mène bien des investigations pour éclairer les Congolais sur cette situation.
Sa plateforme ne cesse de crier au harcèlement politico-judiciaire dont il est victime. « On voit Moïse partout, et la série n’est pas encore terminée », a dit Jean-Bertrand, appuyé par Delly Sessanga ».
L’affaire de passeport falsifié s’ajoute à d’autres démêlées judiciaires auxquelles Moïse Katumbi doit faire face.
Le 27 juin, il y a une audience d’un dossier le concernant à la Cour suprême. Ses avocats ont eu déjà à déplorer cette convocation ne concordant pas, d’après eux, au juge naturel de leur client. Il est aussi condamné à 3 ans à Lubumbashi pour un litige immobilier. Les démêlées s’accumulent pendant que les candidatures aux élections locales, provinciales, nationales et présidentielle doivent être déposées d’ici-là.
Par MKM