Assemblée nationale, 18 députés réclament leurs indemnités: Aubin Minaku charge le Gouvernement
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Ces élus nationaux avaient refusé de prendre des voitures comme leurs collègues et attendaient la fin de la Législature pour retirer leurs indemnités en espèces
Dix-huit députés nationaux ont perturbé, pendant quelques minutes, le déroulement de la séance plénière du vendredi 15 juin, consacrée à la clôture des travaux de la session parlementaire ordinaire de mars 2018.
Ces 18 députés réclamaient au Bureau de l’Assemblée Nationale le paiement de leurs indemnités de sortie de la deuxième Législature de la Troisième République car, ils avaient refusé de prendre des voitures à crédit comme leurs collègues et attendaient la fin de la Législature pour retirer leurs indemnités en liquidités.
Malheureusement pour eux, toutes les démarches menées à cette fin se sont révélées vaines, du moins jusqu’au moment de cette manifestation.
Indemnités du cabinet de feu Timothée Kombo Nkisi
Face à cette situation, le président du Bureau de l’Assemblée Nationale a expliqué à ces élus que les indemnités de sortie sont un droit légitime, mais c’est le Gouvernement qui les paie. Aubin Minaku s’est refusé de dire « toute la vérité » lors de la séance publique, préférant convoquer une séance à huis-clos qui a eu lieu avant la cérémonie de clôture.
En attendant des informations précises sur la suite réservée à ce dossier, l’opinion retient tout de même que la revendication faite publiquement par les 18 députés appelle une clarification du numéro 1 de la représentation nationale, que les manifestants semblent présenter comme l’auteur de leur malheur. Il appartient donc aux instances compétentes du pays de suivre ce dossier de près cette affaire pour en connaître les vrais contours et, surtout, pour aider les 18 députés à rentrer dans leurs droits légitimes.
Les instances supérieures devraient aussi chercher à faire toute la lumière sur le cas des indemnités du cabinet de feu Timothée Kombo Nkisi, ancien président du Bureau provisoire de l’Assemblée Nationale.
Selon des sources généralement bien informées, les membres du cabinet de cet illustre disparu n’ont pas encore perçu leurs indemnités et tiennent à savoir à quel niveau se trouve le blocage.
Par Marcel Tshishiku