Depuis mardi à Kinshasa : Des arbitres congolais de volley-ball au recyclage de la CAVB
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Devant la demande de plus en plus croissante d’arbitres de volley-ball en République démocratique du Congo, un séminaire de formation a démarré le mardi dernier au siège de la fédération congolaise de la balle au filet à l’intention de ceux qui seront appelés à diriger les rencontres de cette discipline à travers le pays. S’ils ne le font pas déjà.
Ils sont 45 participants venus de 10 des 26 provinces du pays. Ils sont à la disposition d’un expert de la Confédération africaine de volley-ball, le Camerounais de Charles Kamdoum. Une semaine durant, ces arbitres suivront une formation ayant trait à l’ABC de ce sport qui connaît un regain de vitalité au pays du fleuve Congo depuis l’arrivée au sommet de la FECOVO de Christian Matata.
Débutée le 12 juin 2018, cette session de formation se clôturera le mardi 19 juin prochain. La RDC sera alors dotée d’un nouveau groupe d’arbitres prêts à fonctionner partout où ils seront envoyés, mais d’abord dans leur province d’origine respective.
C’est-à-dire au Kongo Central, au Kwilu, au Kasaï-Oriental, au Kasaï-Central, au Haut-Katanga, Maniema, Lualaba, au Lomami, au Nord-Kivu et dans la ville-province de Kinshasa. Le mardi dernier sur rue Isangi dans la commune de Lingwala, Charles Kamdoum a donné le ton de la matière qui constitue les différents modules.
Le 12 juin, en effet, l’expert camerounais de la CAVB a planché sur l’historique du volley-ball, l’organisation de la fédération internationale de la discipline, la classification des arbitres nationaux et internationaux, les règles officielles de la Fédération internationale de volley-ball sur notamment l’aire de jeu, le filet, le ballon, les équipes, la structure de jeu… Tous les modules se donnent les avant et après-midi. Le séminaire sera sanctionné par une évaluation de la matière reçue.
Ainsi, le comité Christian Matata poursuit sa politique de vulgarisation du volley-ball à travers toute l’étendue du Congo. Une politique qui a commencé par l’implantation dans des contrées où la discipline n’était pas bien organisée. Et qui se poursuit par la formation des officiels et, bientôt, des cadres. Une preuve par excellence qu’une fédération ne s’arrête pas seulement à Kinshasa et à Lubumbashi.
Par JC Lomboto