Mme Leïla Zerrougui, cheffe de la MONUSCO,  était à Brazzaville où elle a pris part à la 46ème réunion du comité consultatif  permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique Centrale.

Profitant de ce forum  régional, la Représentante du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC a rencontré le président Denis Sassou Nguesso,  ainsi que le ministre congolais des Affaires Etrangères, où ils ont évoqué ensemble la situation politique et sécuritaire en RDC, mais également la mise en œuvre du mandat de la MONUSCO décrit dans la Résolution 2409 du conseil de sécurité des Nations Unies.

Depuis sa prise de fonctions comme cheffe de la MONUSCO, Leïla  Zerrougui utilise ses bons offices en RDC et dans la région en vue de favoriser la stabilisation et d’ouvrir la voie à la tenue des élections le 23 décembre prochain.

S’agissant du troisième mandat, Mme Zerrougui parle de spéculations et attend se prononcer le moment venu. Un langage diplomatique, mais le comportement et geste du président Kabila montrent que l’homme n’a pas l’envie de partir comme l’exige la Constitution et l’Accord du 31 décembre 2016.

De retour à Kinshasa, Mme Zerrougui a communié avec le premier ministre Bruno Tshibala, lors d’une rencontre à laquelle participait également Saïd Djinnit, l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies dans la Région des Grands Lacs en séjour à Kinshasa.

Partenaire de la RDC, la MONUSCO apporte  son appui technique et logistique à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en vue de l’organisation des élections générales prévues fin décembre 2018.

Par GKM