La 6ème édition du Festival International de percussions « Mbonda Elela » a vécu
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Une flopée d’artistes ont pu s’exprimer, parmi lesquels des amateurs mais aussi des professionnels
La soirée de clôture la de la sixième édition du Festival International de percussions « Mbonda Elela » a été dominée par trois spectacles le dimanche 27 mai dernier à l’Académie des Beaux-Arts. Il s’agit de la prestation du chanteur congolais Zao, parrain, du comédien Esobe et des deux groupes d’animations des clubs kinois de football V. Club et FC Renaissance du Congo. Jossart Nyoka Longo, l’invité spécial, s’est excusé en dernière minute vu son agenda très chargé.
La culture congolaise a été aussi vécue dans toute sa diversité par le public a travers le spectacle offert par le Ballet national. Etaient aussi de la partie le groupe « Mapinga na Mbonda », spécialisé dans l’usage du tam-tam , suivi du Ballet Nuhungu et de la Percussion Longo, composée en majorité de jeunes talents.
Conférence de Presse et restitution des activités depuis le démarrage…
Ayant ouvert ses portes vendredi 25 mai avec la participation de 500 artistes, l’Institut Français de Kinshasa a servi de cadre au deuxième jour. Il y a eu des shows donnés par des animateurs de clubs de football à savoir Malula (Dragons), Evoloko (DCMP), Abalola Mfuenge (FC Renaissance du Congo) et Mundele (AS Vita Club). La prestation des « Arumbaya », la « Mémoire d’Eléphant », « Comédie du Musée » et du Brazzavillois Zao » du comédien musical populaire Esobe, ont égayé les nombreux mélomanes.
L’événement culturel a été précédé par la tenue le jeudi 24 mai d’une conférence de presse au Centre Wallonie Bruxelles/Kinshasa, animée par l’équipe organisationnelle composée de Brain Tshibanda (conseiller artistique), Hervé Mbuyi (chargé des communications), Armand et Dieudonné (assistants à la coordination).
Répondant aux préoccupations des journalistes, les orateurs ont évoqué brièvement la quintessence de l’histoire du Festival International de Percussions « Mbonda Elela » remontant vers les années 2008–2009 , un projet d’Eddy Mboyo, dont l’idée première était focalisée sur la promotion des instruments traditionnels (coutumes).
Ce n’est qu’après qu’il a résolu de faire une sorte de croisement d’identités entre les deux corporations des artistes musiciens à savoir traditionnels et modernes , et depuis la première édition tenue en 2013 , l’événement culturel connait un franc succès avec le regroupement de plus de 200O artistes venus de tous les horizons.
Créer des synergies
Aux dires d’Hervé Mbuyi, le Festival International de percussions incite les mélomanes à découvrir les spectacles Kin ambiance, avant de souligner le critère de sélection de Zaïko Langa Langa , dont la musique se base sur les clés de gamme inspirées de l’instrument traditionnel le « Likembe », très utilisé dans la province du Kongo Central et une partie de l’Angola, dans culture Zombo, avec le mémorable groupe folklorique « Konono numéro 1 ».
« Le festival Mbonda Elela résulte d’un travail scientifique fouillé, une école de formation, des artistes professionnels associés aux débutants, des groupes cachés en vue de contribuer à la découverte et à la promotion de jeunes talents…. » a déclaré Mbuyi. Pour Brain Tshibanda, le Festival Mbonda Elela s’efforce de trouver une intersection des percussions qui se croisent en vue d’accompagner les différentes cultures.
La particularité de cette édition repose sur trois éléments notamment valoriser le plus grand nombre d’artistes de percussions de rue , tels les vendeurs ambulants de vernis, des vendeuses de pain ; transformer les moins professionnels, à l’exemple de l’artiste humoriste « Esobe » et enfin promouvoir le talent des animateurs des stades de football, en vue de créer un spectacle digne de ce nom, tout en améliorant l’aspect chorégraphique.
Par Franck Ambangito/CP