Création du Conseil National des droits coutumiers congolais
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Ce syndicat a pour mission entre autres de démasquer les faux chefs coutumiers
Se définissant comme un syndicat de défense des intérêts des Chefs coutumiers, l’association « Conseil National de droits Coutumiers Congolais », créée il y a trois ans et dont les actes constitutifs juridiques viennent d’être reconnus officiellement par le ministère chargée des Affaires Coutumières vont bientôt étendre ses activités au niveau de l’Afrique Centrale.
C’est une décision qui a été prise lors d’une grande concertation tenue le 17 mai 2018 au marché de Liberté, dans la commune de Masina, chez l’administrateur Fatuma. C’est ce qu’a indiqué à la presse Mulamba Mukoma, le 1er conseiller de cette structure et chef coutumier de la province du Kasaï, secteur du Kasaï Lunyoka, territoire de Kamunyi, groupement Tambwe Mbiye.
En clair, son syndicat envisage de recevoir leurs collègues en provenance d’autres pays africains, pour la tenue d’une table ronde regroupant tous les chefs coutumiers de la RD Congo et des pays comme le Congo/ Brazzaville , le Burundi , le Rwanda, le Gabon et le Soudan.
Il a relevé que certaines ethnies se retrouvent dans plusieurs Etats à l’exemple des Bakongo Dia Ntotila (RDC, Congo/Brazzaville et Angola), des Ngbandi (RDC, Centrafrique et Soudan) , des Bateke (RDC, Congo/Brazzaville et Gabon) un échange très important pour le développement culturel profitable à la RDC, pour ne citer que ces cas.
« Le peuple congolais doit savoir qu’il existe désormais un syndicat qui a comme objectif de défendre les droits des chefs coutumiers, qui sont souvent bafoués par certains individus, décanter leurs situations sur le plan traditionnel à tous les niveaux province , territoire , villages et chefferies au fin fonds de la RDC… », a ajouté le Chef coutumier Mulamba.
Le Conseil National des Droits Coutumiers, dirigé actuellement par le président Mupalanga , s’assigne également pour objectif de dénicher les faux chefs coutumiers, des charlatans avides d’argent qui se présentent revêtus de peaux d’animaux et d’amulettes lors de diverses cérémonies, sans être délégués et méconnus dans leurs chefferies ou villages.
Par Franck Ambangito/CP