Lutte antitabac : Les parlementaires interpelés pour une loi conforme à la convention-cadre de l’OMS
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L’Association Congolaise pour le Contrôle du Tabac (ACCT) tire la sonnette d’alarme et plaide pour que la loi sur la santé publique, encore sous examen à l’Assemblée nationale, soit rapidement promulguée.
Pour les dix organisations de la société civile qui forment l’ACCT, cette législation sur la santé publique, dans son volet lutte contre la tabac, doit respecter les exigences de la convention-cadre de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour la lutte antitabac que la RD Congo a ratifiée depuis 2005.
La RDC, étant signataire de cette convention-cadre de l’OMS, a le devoir de respecter le texte que elle-même a ratifié, a rappelé Blaise Kavula, de l’office chrétien pour le secours des vulnérables, une organisation membre de l’ACCT.
Ce dernier s’inquiète du retard que connait la loi sur la santé pour qu’elle soit votée au Parlement et condamne l’attitude des députés nationaux, qui semblent privilégier leurs intérêts égoïstes au lieu de l’intérêt général car, poursuit-il, la santé prime sur toute chose.
Kavula plaide pour que cette loi sur la santé publique tienne compte des avis émis par le ministère de la Santé publique, de concert avec les organisations de la société civile et soit conforme aux prescrits de la convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac.
Par exemple, la convention-cadre précise que sur les paquets de cigarettes, un espace important soit réservé a peu près de 80% pour l’image et texte montrant la dangerosité du tabac mais les députés nationaux veulent ramener cela à 30% ce qui sera invisible et expose la population aux méfaits du tabac a déploré Blaise Kavula.
Pour sa part Robert Kabwebwe également membre de l’ACCT, la constitution de la République L’Association Congolaise pour le Contrôle du Tabac (ACCT) tire la sonnette d’alarme et plaide pour que la loi sur la santé publique, encore sous examen à l’Assemblée nationale, soit rapidement promulguée.
Pour les dix organisations de la société civile qui forment l’ACCT, cette législation sur la santé publique, dans son volet lutte contre la tabac, doit respecter les exigences de la convention-cadre de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour la lutte antitabac que la RD Congo a ratifiée depuis 2005.
La RDC, étant signataire de cette convention-cadre de l’OMS, a le devoir de respecter le texte que elle-même a ratifié, a rappelé Blaise Kavula, de l’office chrétien pour le secours des vulnérables, une organisation membre de l’ACCT.
Ce dernier s’inquiète du retard que connait la loi sur la santé pour qu’elle soit votée au Parlement et condamne l’attitude des députés nationaux, qui semblent privilégier leurs intérêts égoïstes au lieu de l’intérêt général car, poursuit-il, la santé prime sur toute chose.
Kavula plaide pour que cette loi sur la santé publique tienne compte des avis émis par le ministère de la Santé publique, de concert avec les organisations de la société civile et soit conforme aux prescrits de la convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac.
Par exemple, la convention-cadre précise que sur les paquets de cigarettes, un espace important soit réservé a peu près de 80% pour l’image et texte montrant la dangerosité du tabac mais les députés nationaux veulent ramener cela à 30% ce qui sera invisible et expose la population aux méfaits du tabac a déploré Blaise Kavula.
Pour sa part Robert Kabwebwe également membre de l’ACCT, la constitution de la République Démocratique du Congo est muette sur les lois spécifiques en matière de la sante, le vote de cette loi cadre permettra de résoudre toutes les matières spécifiques dont les mesures pour lutter contre les effets nocifs liés à la consommation du tabac.
Pour rappel, la loi sur la santé publique actuelle date de l’époque coloniale, elle existe depuis 1952 et couvrait trois pays ; le Congo, le Rwanda et Urundi, d’où l’impératif de l’actualiser et l’adapter aux réalités du moment a renchéri Robert Kabwebwe.Ce dernier reconnait que selon les statistiques, le tabac cause 7 millions des morts chaque année dans la planète et il est considéré comme une pandémie mondiale.
Il interpelle donc les parlementaires à prendre des dispositions de lutte antitabac qui puissent protéger les générations présentes et futures des effets dangereux de la consommation du tabac, avant de mettre en garde les industries du tabac qui exercent une forte interférence pour affaiblir les dispositions de lutte antitabac se trouvant dans la loi de santé publique qui sera dans les jours qui viennent votée à l’Assemblée nationale.
L’article 5 point 3 de la convention-cadre de l’OMS stipule poursuit- il que les parties doivent veiller que les politiques de santé ne soient pas influencées pour les intérêts commerciaux et autres de l’industrie du tabac a conclu Robert Kabwebwe.
En outre, Jacquemin Mvilamvi de l’Association Congolaise pour le Contrôle du Tabac demande aux députés nationaux de voter dans un délai raisonnable cette loi sur la santé publique en respectant les lignes de la convention-cadre de l’OMS pour enfin offrir au peuple congolais un instrument réglementaire de protection de sa santé et réduire sensiblement la consommation du tabac en République Démocratique du Congo.
Par Alain Muzi/CP