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Pour non application du protocole d’accord par le gouvernement Tshibala, Santé : les syndicats menacent d’aller en grève le 28 mai

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Pour non application du protocole d’accord par le gouvernement Tshibala, Santé : les syndicats menacent d’aller en grève le 28 mai

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Les délégués de différents syndicats de la santé ont menacé d’aller en grève sèche à partir de lundi 28 mai 2018. Cette décision est consécutive à la non application du protocole d’accord signé en octobre 2017 entre le gouvernement de la République et les syndicats des professionnels et administratifs de la santé et dont le rappel a été fait au mois d’avril 2018.

Ces différents délégués se sont exprimés ainsi à l’occasion d’une Assemblée générale tenue hier mardi 23 mai 2018 au secrétariat général du ministère de la Santé situé sur l’avenue de la Justice à Gombe, sous l’égide de leurs responsables, notamment Jacques Kizamba (Secrétaire général du SYNAPETAS), Tapoy Mutamba (Porte-parole) et Toussaint Iluki (Secrétaire adjoint de DYSICO).

Pour M. Tapoy Mutamba, les agents du secteur de la santé qui ont toujours été minimisés et presque ignorés viennent de constater qu’on ne tient pas compte d’eux. C’est la raison pour laquelle ils ont décidé de commencer la grève pour pousser le gouvernement de la République à respecter ses engagements pris lors de la signature dudit protocole d’accord.

De son côté, Jacques Kinzamba indique que toutes les dispositions ont été prises pour informer tous les agents du ministère de la santé vivant en provinces pour la bonne réussite de cette grève. Il a également précisé que ce malaise existe partout en République Démocratique du Congo.

Dépôt d’une lettre d’arrêt de travail

Avant que cette grève intervienne, les délégués de ces syndicats ont annoncé le dépôt de la lettre d’arrêt de travail pour ce mercredi. Cet arrêt de travail interviendra à partir  du lundi 28 mai 2018 pour une durée indéterminée sur toute l’étendue de la République, sans services minimum.

C’est la raison pour laquelle tous les agents sont appelés à rester unis pour mener ensemble ce combat. Ils ont également mis en garde les agents qui, chaque fois que la décision est prise pour une telle action, s’enferment dans des bureaux pour travailler et parfois nuitamment.

Trouver des solutions durables de manière concertée et transparente  

 Dans le souci de favoriser un climat de paix et de concorde social, les deux parties signataires de ce protocole d’accord avaient exprimé leur volonté de trouver des solutions durables de manière concertée et transparente.

Il s’agissait  principalement de satisfaire des revendications contenue dans les différents cahiers de charge des organisations syndicales en rapport avec l’amélioration des conditions de vie de différentes catégories socioprofessionnelles. Ces revendications portent sur les points suivants :

la discrimination dans le paiement de la prime de risque des professionnels de santé ; la lenteur dans la mise en œuvre de la réhabilitation de la commission interprofessionnelle de la santé ; la non mécanisation des agents admis sous statut ; la non admission sous statut des nouvelles unités ; la promotion bloquée en grades ; les agents sanctionnés et permutés injustement ; le barème, la relance du Comité permanent du dialogue social(CPDS) ;

le blocage des salaires et primes des agents omis par erreur depuis la mise  en œuvre de la bancarisation ; la non application des conventions internationales ; la non retenue des cotisations à la source  ainsi que la non indexation de la rémunération au taux budgétaire.

Par Thony Kambila

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