Montée de la criminalité dans la ville de Kinshasa : Des corps démembrés découverts sur l’avenue du Tourisme au grand étonnement du public
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Depuis plusieurs semaines, des plaintes fusent de partout pour dénoncer la montée de la criminalité dans la ville de Kinshasa, particulièrement dans la commune de Ngaliema.
Aux dires de certains témoins parmi lesquels se trouvent des observateurs qualifiés en matière de lutte pour le respect de droits de l’homme, la commune de Ngaliema serait devenue le théâtre d’un genre particulier de terrorisme naissant en République Démocratique du Congo !
En effet, en l’espace de quelques jours seulement des corps démembrés ont été découverts sur l’avenue du Tourisme, non loin de l’hôpital général de référence de la rive que surplombe majestueusement le Mont Ngaliema !
Selon des hypothèses avancées par des passants et usagers de cette artère, un des corps retrouvé dernièrement sans tête dans les environs aurait été jeté du haut de cette montagne pourtant constamment surveillée par les services compétents du gouvernement.
la planche Trouver du salut ?
La découverte des corps sans vie dans cette partie hautement stratégique de la capitale coïncide curieusement avec la traque des jeunes délinquants et autres malfaiteurs de droit commun.
Y aurait-il un lien quelconque entre ces découvertes macabres qui ne cessent d’inquiéter et l’opération de police répressive en cours dans la commune ?
Une note pessimiste qui vient ponctuer la partition indique quant à elle que la montée de la criminalité dans la ville de Kinshasa serait organisée par des politiques qui en tireraient des dividendes insoupçonnés.
D’après la même lecture des évènements actuels, il s’agirait d’un stratagème politique qui s’appuierait sur la peur et l’intimidation pour faire reculer toute force politique et sociale déterminée à contrer le régime en place dans les manœuvres tendant à pérenniser le statu quo à la tête du pays contre la volonté du souverain primaire !
Devant ce triste décor qui tend à se manifester à travers les 24 communes de la capitale, en particulier, et sur l’ensemble du territoire de la République, en général, on est en droit de se demander où les Congolais doivent aller désormais pour obtenir leur planche de salut.
Par Bamporiki Chamira