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« J’aurai le cœur net, le jour où  la CENI va accepter que les politiciens de l’opposition envoient leurs techniciens, de la même trempe que ceux de la centrale électorale, pour examiner en profondeur l’utilisation de cette trouvaille de  Corneille Nangaa »

Le député national Alexis Mutanda est intervenu, une fois de plus, dans le magazine «Bâtir ensemble», diffusé sur CNTV (Canal Numérique Télévision), pour parler, cette fois-ci, des «antivaleurs» qui ont émaillé la société congolaise, où on se rend, de plus en plus, compte que le mal est en train de succéder au bien.

En sa qualité d’acteur politique, secrétaire général honoraire d’un parti politique qui a longtemps combattu dans l’Opposition, l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), lui qui a aussi plusieurs casquettes, Alexis Mutanda n’a pas manqué de faire le parallélisme entre la vie politique congolaise actuelle et les antivaleurs qui secouent la société congolaise.

La problématique de la machine à voter, une question qui divise les opérateurs politiques, notamment ceux de l’Opposition avec la centrale électorale, a été l’un des sujets débattus pour relever les antivaleurs dans le chef de nombreux Congolais dans les affaires pour le moment en République Démocratique du Congo.

L’élu de Mbuji-Mayi a suggéré, comme beaucoup d’acteurs politiques de l’Opposition, de ne pas trop vite être d’accord avec la CENI (Commission électorale nationale indépendante) sur l’utilisation de la machine à voter. Il a même rappelé qu’en 2006 et 2011, des politiciens qui se réclamaient de l’Opposition avaient tenu à examiner le serveur central qui contenait toutes données telles les doublons, les mineurs et les électeurs non-autorisés comme les politiciens), cette démarche leur avait été refusée car on savait qu’il y avait beaucoup d’irrégularités. C’était le même cas en 2011.

Le secrétaire général honoraire de l’UDPS s’est posé la question de savoir, «la machine à voter, qui est manipulée comme un ordinateur pour faire apparaître la photo du candidat voté, qu’est ce qui dit qu’en appuyant sur le nom du X, c’est le nom de cette personne votée qui va être compté dans cette machine?».

Il a ajouté que, les ordinateurs sont des machines sophistiquées. En outre, les informaticiens peuvent faire beaucoup de choses avec l’ordinateur. «J’aurai le cœur net, le jour où  la CENI va accepter que les politiciens de l’opposition envoient leurs techniciens, de la même trempe que ceux de la centrale électorale, pour examiner en profondeur l’utilisation de cette machine à voter. «Est-ce que, si réellement on vote Tshisekedi, c’est vraiment le nom de Tshisekedi qui va paraître», s’est-il demandé.

Et de citer un adage, «chat échaudé craint l’eau froide». Cela parce qu’on a assez menti le peuple congolais, on a assez fraudé en 2006 et 2011. Il s’est posé en plus la question de savoir, «qui vous dit que les fraudeurs d’hier peuvent devenir demain plus objectifs ? Tout cela parce qu’ils ont essayé avec la révision constitutionnelle, ils ont échoué, ils essaient maintenant d’aller vers le glissement. Ils ont déjà glissé une année, puis une deuxième année. Un jour quant on va se réveiller, Kabila aura consommé le temps complet pour tout un mandat toujours par glissement. Mais, le peuple congolais n’est pas dupe».

Toujours dans le cadre des antivaleurs, l’élu de Mbuji-Mayi en 2011 a aussi déploré les répressions sanglantes par les éléments de la police et des forces armées congolaises lors de la dernière marche pacifique organisée le 25 février dernier, par les laïcs catholiques pour réclamer le respect de l’ «Accord global et inclusif du 31 décembre 2016».

Selon le haut cadre de l’UDPS, la répression sanglante d’une marche pacifique, l’usage de la violence, l’usage de la force font partie des «antivaleurs». Il a donné l’exemple du  Mahatma Gandhi, grand penseur de cette époque, qui a dit que «la violence, c’est la loi de la bête», parce que, a-t-il ajouté, «les bêtes utilisent la violence pour résoudre leurs problèmes».

Alexis Mutanda a tracé une figure de style en disant : lorsque vous allez dans la jungle, les pauvres antilopes ne peuvent brouter l’herbe paisiblement que quand elles se sentent seules, mais quand il y a la présence d’un chacal ou d’un lion dans les parages, les antilopes ne sont pas tranquilles. Dans l’eau, vous allez trouver des crocodiles et d’autres animaux  s’affronter.

C’est le plus fort qui cherche à avaler l’autre. Aussi, quand les bêtes se disputent quelque chose, cela se termine toujours par la mort de l’une ou de l’autre. «La violence est la loi des bêtes, tandis que la non violence est la loi de la raison», a-t-il conclu.

Le député national Mutanda a encore soutenu que la constitution permet à chaque personne, ou à un groupe de personnes d’exprimer son opinion. Dans cette optique, quant le peuple se rend compte que sa voie n’est pas suivie, il peut manifester son mécontentement de plusieurs manières. Pour lui, le peuple a le droit de descendre dans la rue pour exprimer sa volonté.

Cet acteur politique est revenu sur les deux premières marches pacifiques. Lors de la première marche du 31 décembre 2017, le peuple a été accueilli par des balles, des bombes lacrymogènes, et d’autres instruments de dissuasion. Cela avait fait plusieurs morts.

A la seconde marche du 21 janvier 2018, le peuple est descendu plus nombreux encore dans la rue et le pouvoir, qui n’avait rien compris, a réagi de la même manière. Il avait, une fois de plus, appliqué la loi de la bête en s’imaginant qu’on était dans la jungle pour tuer encore des Congolais.

«Une antivaleur qui caractérise nos dirigeants est le non-respect de la loi donc le non-respect de la constitution», a déploré l’élu de Mbuji-Mayi. Il a soutenu sous cet angle que les détenteurs du pouvoir sont constamment auteurs du non-Le député national Alexis Mutanda est intervenu, une fois de plus, dans le magazine «Bâtir ensemble», diffusé sur CNTV (Canal Numérique Télévision), pour parler, cette fois-ci, des «antivaleurs» qui ont émaillé la société congolaise, où on se rend, de plus en plus, compte que le mal est en train de succéder au bien.

En sa qualité d’acteur politique, secrétaire général honoraire d’un parti politique qui a longtemps combattu dans l’Opposition, l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), lui qui a aussi plusieurs casquettes, Alexis Mutanda n’a pas manqué de faire le parallélisme entre la vie politique congolaise actuelle et les antivaleurs qui secouent la société congolaise.

La problématique de la machine à voter, une question qui divise les opérateurs politiques, notamment ceux de l’Opposition avec la centrale électorale, a été l’un des sujets débattus pour relever les antivaleurs dans le chef de nombreux Congolais dans les affaires pour le moment en République Démocratique du Congo.L’élu de Mbuji-Mayi a suggéré, comme beaucoup d’acteurs politiques de l’Opposition, de ne pas trop vite être d’accord avec la CENI (Commission électorale nationale indépendante) sur l’utilisation de la machine à voter.

Il a même rappelé qu’en 2006 et 2011, des politiciens qui se réclamaient de l’Opposition avaient tenu à examiner le serveur central qui contenait toutes données telles les doublons, les mineurs et les électeurs non-autorisés comme les politiciens), cette démarche leur avait été refusée car on savait qu’il y avait beaucoup d’irrégularités. C’était le même cas en 2011.

Le secrétaire général honoraire de l’UDPS s’est posé la question de savoir, «la machine à voter, qui est manipulée comme un ordinateur pour faire apparaître la photo du candidat voté, qu’est ce qui dit qu’en appuyant sur le nom du X, c’est le nom de cette personne votée qui va être compté dans cette machine?».

Il a ajouté que, les ordinateurs sont des machines sophistiquées. En outre, les informaticiens peuvent faire beaucoup de choses avec l’ordinateur. «J’aurai le cœur net, le jour où  la CENI va accepter que les politiciens de l’opposition envoient leurs techniciens, de la même trempe que ceux de la centrale électorale, pour examiner en profondeur l’utilisation de cette machine à voter. «Est-ce que, si réellement on vote Tshisekedi, c’est vraiment le nom de Tshisekedi qui va paraître», s’est-il demandé.

Et de citer un adage, «chat échaudé craint l’eau froide». Cela parce qu’on a assez menti le peuple congolais, on a assez fraudé en 2006 et 2011. Il s’est posé en plus la question de savoir, «qui vous dit que les fraudeurs d’hier peuvent devenir demain plus objectifs ?

Tout cela parce qu’ils ont essayé avec la révision constitutionnelle, ils ont échoué, ils essaient maintenant d’aller vers le glissement. Ils ont déjà glissé une année, puis une deuxième année. Un jour quant on va se réveiller, Kabila aura consommé le temps complet pour tout un mandat toujours par glissement. Mais, le peuple congolais n’est pas dupe».

Toujours dans le cadre des antivaleurs, l’élu de Mbuji-Mayi en 2011 a aussi déploré les répressions sanglantes par les éléments de la police et des forces armées congolaises lors de la dernière marche pacifique organisée le 25 février dernier, par les laïcs catholiques pour réclamer le respect de l’ «Accord global et inclusif du 31 décembre 2016».

Selon le haut cadre de l’UDPS, la répression sanglante d’une marche pacifique, l’usage de la violence, l’usage de la force font partie des «antivaleurs». Il a donné l’exemple du  Mahatma Gandhi, grand penseur de cette époque, qui a dit que «la violence, c’est la loi de la bête», parce que, a-t-il ajouté, «les bêtes utilisent la violence pour résoudre leurs problèmes».

Alexis Mutanda a tracé une figure de style en disant : lorsque vous allez dans la jungle, les pauvres antilopes ne peuvent brouter l’herbe paisiblement que quand elles se sentent seules, mais quand il y a la présence d’un chacal ou d’un lion dans les parages, les antilopes ne sont pas tranquilles. Dans l’eau, vous allez trouver des crocodiles et d’autres animaux  s’affronter.

C’est le plus fort qui cherche à avaler l’autre. Aussi, quand les bêtes se disputent quelque chose, cela se termine toujours par la mort de l’une ou de l’autre. «La violence est la loi des bêtes, tandis que la non violence est la loi de la raison», a-t-il conclu.

Le député national Mutanda a encore soutenu que la constitution permet à chaque personne, ou à un groupe de personnes d’exprimer son opinion. Dans cette optique, quant le peuple se rend compte que sa voie n’est pas suivie, il peut manifester son mécontentement de plusieurs manières. Pour lui, le peuple a le droit de descendre dans la rue pour exprimer sa volonté.

Cet acteur politique est revenu sur les deux premières marches pacifiques. Lors de la première marche du 31 décembre 2017, le peuple a été accueilli par des balles, des bombes lacrymogènes, et d’autres instruments de dissuasion. Cela avait fait plusieurs morts.

A la seconde marche du 21 janvier 2018, le peuple est descendu plus nombreux encore dans la rue et le pouvoir, qui n’avait rien compris, a réagi de la même manière. Il avait, une fois de plus, appliqué la loi de la bête en s’imaginant qu’on était dans la jungle pour tuer encore des Congolais.

«Une antivaleur qui caractérise nos dirigeants est le non-respect de la loi donc le non-respect de la constitution», a déploré l’élu de Mbuji-Mayi. Il a soutenu sous cet angle que les détenteurs du pouvoir sont constamment auteurs du non-respect des textes.

Et de marteler, «ils ont oublié qu’ils ont été mandaté par le même peuple. Lors des élections de 2006 et  2011, c’est le peuple qui était aux urnes pour désigner ces mandataires. Mais une fois qu’ils ont eu des voix, ils tournent le dos au même peuple».

Alexis Mutanda croit que le peuple est éternel. Tout le monde passe, seul le peuple demeure, a-t-il rappelé avant de donner l’exemple de 1960 où le Président Kasa-Vubu et le Premier ministre Lumumba sont passés. «C’est aussi le cas de Mobutu et d’autres encore qui sont aussi passés. Tout comme aujourd’hui, ceux qui sont-là vont passer», a rappelé l’homme politique doublé de la casquette de fidèle catholique.

Ce haut cadre de l’UDPS a relevé encore qu’à travers ces marches pacifiques, c’est le peuple qui veut s’exprimer et tracer sa destinée, il veut réellement montrer sa volonté qui doit être respectée. «La violence, fait partie des antivaleurs, qui est surtout appliquée dans un régime dictatorial, a encore soutenu l’acteur politique. Ce qui fait que Rossy Mukendi a été tué lors de la marche pacifique du 25 février dernier à Kinshasa», a déploré Alexis Mutanda.

Il a, en outre, rappelé qu’il y a quelques temps, les églises dites de réveil avaient organisé des manifestations qui avaient duré plusieurs jours. Cela n’avait pas posé problème parce qu’il y avait des photos avec des effigies de Joseph Kabila, donc on faisait de courbettes devant le pouvoir, a-t-il constaté.

Alexis Mutanda a relayé le bilan de 2 morts présenté après la marche du 25 février, mais il s’est posé la question de savoir si parmi les blessés il n’y avait pas des gens qui ont succombé après dans les hôpitaux où ils ont été admis, tout en regrettant qu’il y’avait eu plus de morts lors des manifestations du 31 décembre 2017 et du 21 janvier 2018.

«N’oublions pas non plus les manifestations de septembre 2016 qui avaient fait plus de morts.  Une quarantaine. Ceux qui meurent, sont aussi des Congolais qui veulent chaque fois exprimer leur volonté», a déploré une fois de plus l’élu du chef lieu de la province du Kasaï oriental.

Concernant l’accusation de «partialité» portée contre l’Eglise catholique par la ministre des Droits humains lors de son intervention au Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies, le député national est allé plus loin dans son analyse en soutenant que, cette église a été au centre du dialogue politique de Centre Interdiocésain de Kinshasa.

Il a même rappelé que, c’est son parti politique l’UDPS qui en 2015 avait fait une «feuille de route» dans laquelle elle demandait à tout le monde d’aller au dialogue, parce qu’on voyait 2016 venir, l’année de la fin du deuxième et dernier mandat de Joseph Kabila, surtout qu’il n’y avait pas des préparatifs sérieux des élections.

«Personne n’avait donné crédit à cet appel de l’UDPS, et puis brusquement à la fin de 2015, on a vu  Joseph Kabila se réveiller pour dire que le dialogue était important, parce que les gens du pouvoir avaient vu que leur stratégie de revoir la constitution afin de donner un troisième mandat présidentiel à Kabila avait échoué. C’est pour cette raison que, pour eux, le dialogue était devenu important», a expliqué le Secrétaire Général honoraire de l’UDPS.

Il a renchéri dans ce contexte en notant qu’au premier dialogue organisé à la Cité de l’Union africaine, beaucoup de partis politiques n’étaient pas d’accord, ce qui a fait que les évêques catholiques ont proposé leurs bons offices pour convaincre les partis politiques absents à ce dialogue de rallier le groupe supervisé désormais par la CENCO(Conférence épiscopale nationale du Congo).

En se posant la question de savoir qui étaient parti voir les évêques? Il a répondu que, c’est le président Kabila lui même. Ainsi, il a constaté que «les évêques avaient utilisé leurs forces morales et ont réussi à organiser le dialogue du Centre Interdiocésain. Et de poursuivre, c’est dans ce dialogue de la CENCO que toutes les forces vives s’étaient rassemblées pour parvenir aux résolutions qui se trouvent dans l’»Accord global et inclusif du 31 décembre 2016″. Ces résolutions étaient les résultats de tous.

Il s’est fait qu’une fois l’Accord signé, c’est eux-mêmes, les gens de la majorité qui se sont mis à violer systématiquement les dispositions de cet accord. Devant cette situation, «les évêques ne peuvent pas rester bras croisés, eux qui ont fait l’arbitrage pendant le dialogue de la CENCO», a dit M. Mutanda.

«C’est comme un arbitre dans un match de football, lorsque les joueurs de deux équipes sur le terrain commettent des fautes, c’est à lui de remettre les choses dans l’ordre», a-t-il fait remarquer. «Les évêques ont arbitré, ils ont assisté à la signature de toutes les parties. Aujourd’hui, les mêmes évêques se sont rendu compte qu’il y a une partie qui viole cet accord. 

En tant qu’arbitre, doivent-ils baisser les bras ?», s’interroge Alexis Mutanda.
Il a noté par ailleurs que dans l’accord, il était question qu’on organise les élections en décembre 2017, plus d’une année s’est écoulée, rien n’est fait. «On projette les élections en décembre 2018.  Devant cette situation, parce qu’on est des évêques, on doit rester bras croisé ?».
Selon le Député Mutanda,  on accuse l’Eglise catholique de partialité aujourd’hui, parce qu’il faut encore de l’arbitrage. Il y avait un moment où on applaudissait la même église. «Voici encore une antivaleur», a dit le haut cadre de l’UDPS.

Confusion dans le bilan de la marche pacifique

La contradiction dans le bilan avancé après la répression sanglante de la dernière marche pacifique organisée par les laïcs catholiques a surtout jeté le discrédit autour du gouvernement qui a habitué le peuple congolais aux mensonges. Il a indiqué que parmi les sources qui donnent le bilan des manifestations, figure le gouvernement qui avait organisé les élections en 2006 et 2011 lesquelles étaient truffées d’irrégularités.

Il a fait là allusion aux rapports publiés par le Centre Carter, la mission d’observation de l’Union européenne, et la mission d’observation électorale catholique.  Plus encore, ce sont les mêmes personnes aujourd’hui dans le pouvoir qui avaient envoyé les militaires pour réprimer les manifestations dans le sang.  Ils ne pouvaient donc pas donner un bilan exact. Ce sont des personnes qui sont habituées à mentir et à frauder. Et de conclure «personne ne peut se condamner lui-même».

Raison pourquoi, les bilans avancé par le gouvernement lors des manifestations ont toujours été loin d’être objectifs. Alors que les organisations de défense des droits de l’homme, comme l’Asadho, ont toujours donné des bilans objectifs. Cela après avoir fait des investigations assez fouillées.

Par Lucien Kazadi T.

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