Commerce extérieur : L’OCC a signé un contrat de performance pour 2018
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Une manifestation restée mémorable pour l’Office congolais de contrôle, OCC en sigle, est intervenue hier mardi 27 février à l’Hôtel Béatrice situé dans la commune de la Gombe à Kinshasa. Cet Etablissement public à caractère scientifique et technique a signé avec le Gouvernement à cette date un contrat de performance 2018 en vue de réaliser la feuille de route qui lui a été tracée par l’Exécutif national de la RDC à travers le budget et le programme d’actions OCC 2018.
Le Ministre d’Etat en charge du Commerce extérieur en a été le principal témoin en présence d’autres intervenants du secteur, comme la FIKIN, le SEGUCE/RDC et le Bureau de liaison de BIVAC International sans oublier les membres du Conseil d’Administration sous la conduite de son PCA Placide Tshisumpa et les cadres de l’OCC.
En sa qualité d’Autorité de tutelle, Jean-Lucien Bussa Tongba a pris l’engagement d’assurer le suivi de l’exécution du contrat par certaines actions. Ainsi, il s’est notamment dit déterminé à « accompagner l’OCC dans le processus de stabilisation de son cadre budgétaire par la voie tarifaire et par tout autre moyen approprié, entre autres la révision des textes juridiques pris en violation d’autres dispositions légales et réglementaires pertinentes ».
Il est aussi question, pour lui, de « mener les démarches pour le renforcement du mandat juridique de l’OCC dans le contrôle de l’environnement de l’industrie pharmaceutique locale, ainsi que de la radioactivité ». Il en est de même de sa détermination d’« accompagner l’OCC dans les démarches visant à obtenir l’effacement de la dette fiscale, qui amenuise le revenu de ses prestations sans égard aux créances détenues par l’Office sur différentes institutions publiques ».
Sans oublier, « Aider l’OCC à recouvrer ses créances auprès de divers débiteurs et à s’intégrer davantage dans la mouvance du commerce régional et international, tout en préservant le cœur de son objet social ». De son côté, le DG de l’OCC a laissé entendre que le contrat de performance dans lequel s’est engagé l’office au seuil de l’année 2018 comporte deux volets.
Le réseau d’indicateurs économiques et financiers constitue le premier volet et renferme quelques-uns des résultats et ratios de gestion attendus, déjà présents dans le Budget en termes explicites ou implicites de Chiffre d’affaire, de marge brute d’Autofinancement, de fonds de roulement, de besoin en fonds de roulement, de Trésorerie nette, de levier financier, de résultat brut d’exploitation, de résultat courant avant impôt, de solvabilité, de rentabilité économique et rentabilité financière, de productivité, de valeur ajoutée, etc.
Indissociable du premier, le second volet renvoie aux indicateurs autour de quatre axes stratégiques, à savoir « la rationalisation soutenue de la gestion et la préservation autant que possible des équilibres financiers de l’OCC », « le renforcement privilégié des capacités humaines, techniques et logistiques », « le développement accru de nouveaux créneaux », et « l’optimisation du marketing dans toutes ses dimensions ».
Des indicateurs techniques et administratifs, d’après le DG de l’OCC, sont naturellement associés à ce volet dans la politique générale et la vision managériale fixées par le Conseil d’Administration. Leur degré de réalisation, a ajouté Pierre-Célestin Risasi Tabu wa M’Simbwa, sera mesuré notamment à la capacité de l’OCC de « renforcer sans relâche les compétences de l’Office dans ses sphères clés d’activités », « assurer l’exploitation rationnelle des ressources humaines, financières et logistiques », « développer l’écoute des partenaires clients et la satisfaction autant que possible de leurs exigences légitimes » et « affermir l’éthique et la déontologie ».
Concernant particulièrement la vision managériale, le DG Risasi a insisté qu’elle demeure depuis bientôt une quinzaine d’années l’accréditation de l’OCC dans ses principaux secteurs opérationnels que sont Inspection (ISO 17020), Certification (ISO 17065/17021/17024) et Essais et Etalonnage (ISO 17025).
Ce sont là les éléments clés de l’engagement auquel l’OCC a souscrit à travers la signature du contrat de performance avec l’autorité de tutelle pour la tranche 2018. Le DG n’a pas manqué d’indiquer que « la réalisation de ces différents engagements exige que des réponses appropriées soient trouvées concomitamment à divers défis d’origine endogène et exogène qui plombent le développement de l’Office ».
De son côté, le Ministre d’Etat en charge du Commerce extérieur a insisté sur l’importance de la sanction positive ou négative dans un contrat de performance, sans laquelle celui-ci risque d’être une coquille vide. S’adressant au PCA, au DG et à Mme le DGA de l’OCC, Jean-Lucien Bussa a laissé entendre :
« Autant vous êtes exposés vous-même à la sanction, par l’évaluation favorable ou défavorable de votre performance, autant je vous demande d’exercer judicieusement la sanction au sein de l’Office, pour offrir véritablement les meilleures chances de succès à ce contrat de performance ».
Par K.Kap