Constructions anarchiques à Kinshasa : Kimbuta appelé à traduire ses promesses en actes
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Suite aux constructions anarchiques dans la ville-province de Kinshasa, des cas de décès ont été enregistrés après la forte pluie qui s’est abattue dans la nuit du 3 au 4 janvier dernier.
Le gouverneur de la ville, André Kimbuta, qui donnait le nombre des victimes, a également reconnu que les victimes avaient construit le long des rivières sans pour autant respecter la distance de 100 mètres. C’est ainsi qu’il a promis la démolition des maisons construites dans cet endroit.
L’autorité municipale est appelée tout simplement à traduire ses promesses en actes afin de combattre avec la dernière énergie ce phénomène de construction anarchique dans la capitale de la République Démocratique du Congo. En combattant ce mal, André Kimbuta aura prévenu les éventuels dégâts plutôt que de continuer d’enterrer les morts.
Une chose à déplorer, est que les anarchistes construisent sous la barbe des autorités de la ville, au moment où les menaces de démolition proférées par la ville ne sont toujours pas exécutées. Conséquence, Kinshasa, le miroir de la République, vit des spectacles désolants pendant la saison de pluie, et ce désordre dans le secteur de l’urbanisation menace même de disparition plusieurs quartiers de la ville.
Le cas de quartier Ndanu
En 2015, le quartier Ndanu, dans la commune de Limete, avait connu une grande inondation. Raison pour laquelle, le gouvernement Kimbuta qui a fait une descente sur terrain, accompagné de la presse, s’était rendu compte de la réalité, avant de promettre l’exécution de grands travaux dans le but de lutter contre ces inondations à répétition. Par la même occasion, le numéro un de la ville de Kinshasa avait demandé à ceux ayant construit sur la digue de déguerpir pour permettre une bonne exécution de ces travaux.
Depuis, les habitants de Ndanu attendent toujours la concrétisation des promesses faites par le gouverneur pour soulager la population de ce quartier qui ne cesse d’enregistrer notamment les pertes matérielles à chaque inondation.
Par TSM