Marche du Rassop : LIFDHAV exige la libération des personnes arrêtées
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Dans un Communiqué N°003/LIFDHAV/12/2017 daté du samedi 2 novembre 2017, la Ligue Internationale de Formation en Droits Humains et Assistance aux Vulnérables(LIFDHAV) exige la libration de toutes les personnes arrêtées lors de la marche de l’opposition du 30 novembre 2017. L’ONGDH condamne les agressions et enlèvements dont sont victimes des journalistes et activistes des Droits de l’Homme ce dernier en RDC.
Elle fait état notamment de l’enlèvement de Madame Clarisse Muamba Kumande, responsable chargée de communication de cette organisation ce jeudi 30 Novembre, alors qu’elle observait la marche du Rassemblement des forces politiques et sociales (Rassop) au niveau de la 13ème rue, dans la commune de Limete.
L’enlèvement de Clarisse Muamba est un coup dur pour la LIFDHAV. Des sources concordantes ont confirmé que la responsable de Communication de la LIFDHAV a été emmenée à la Brigade Criminelle de la Police Nationale Congolaise, située dans l’enceinte de l’Echangeur de Limete, non loin du lieu de son rapt.
Toutes les démarches menées par l’association en vue de sa libération demeurent vaines, alors qu’il s’agit dune mère de famille avec des enfants mineurs d’âge, regrette Mme Mangala Ndoy Mamitcho, Secrétaire Provinciale de la LIFDHAV. L’ONGDH exige donc la libération sans condition de Sa chargée de Communication et de toutes les personnes détenues pour leur participation à la marche du Rassop.
Pour la structure, la marche pacifique du reste garantie par la Constitution, est un droit de tout Congolais et ne peut être réprimée de cette manière brutale comme cela l’a été. Selon le bilan fourni par cette organisation, il y a eu un mort et plus de 230 personnes ont été arrêtées sur l’ensemble du territoire national, lors de ces manifestations.
Regret de l’ONU
Pour Abdul Aziz Thioye, le directeur du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme(BCNUDH), le bilan n’est pas satisfaisant. Il a déploré l’excès de zèle de certains policiers, vis à vis de ses équipes, à Goma et à Kinshasa. Il appelle au respect de son mandat.
Notons qu’à la veille des manifestations, le Conseil de sécurité de l’ONU s’était dit prêt à « agir contre tous les acteurs congolais qui mèneraient des actions visant à entraver le bon déroulement de ces échéances électorales dans les délais prescrits ».
Par GKM