Dak’art 2018 : la peintre Géraldine Tobe sélectionnée pour le compte de la RDC
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La peintre RD Congolaise Géraldine Tobe va représenter son pays à la 13ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art 2018). Elle fait partie des 75 créateurs de différents pays sélectionnés dans la catégorie « IN » pour cette grande manifestation de l’art visuel qui se tiendra du 3 mai au 2 juin 2018, à Dakar. C’est à Antananarivo, à Madagascar qu’elle a appris la nouvelle de sa sélection au Dak’Art 2018, pendant qu’elle y passait sa résidence de création, qui a abouti à une exposition.
Dans la capitale sénégalaise, l’artiste va présenter ses tableaux réalisés au moyen de la fumée. C’est depuis 2012 que l’artiste s’est approprié cette surprenante technique. Technique payante, car Géraldine a déjà remporté le premier prix du ministère malien de la Culture au Salon d’art contemporain de Ségou, au Mali. Elle était également présente à la 5ème Biennale de Lubumbashi (Rencontres Picha).
Talent précoce
Géraldine Tobe est née le 09 février 1992 à Kinshasa. Après des études primaires à l’école Catholique Saint Benoit. La jeune fille les a poursuivies au lycée Motema Mpiko, avant de les achever à l’institut de l’académie des beaux arts de Kinshasa.
La classification des pays par le nombre d’artistes attendus se présente comme suit : le Maroc (9 artistes) ; l’Afrique du Sud (8) ; l’Egypte (6) ; le Sénégal (5) ; le Benin et l’Ethiopie (4) ; le Cameroun, le Kenya, le Nigéria et le Zimbabwe (3) ; la Côte d’Ivoire, l’Algérie, la France, les USA et le Cuba (2) ; tandis que l’Angola, Madagascar, la RDC, le Brésil, Haïti, la Jamaïque, le Congo, la Tunisie, le Gabon, le Ghana, la Belgique, la Tanzanie et le Soudan ne se feront représenter respectivement que d’un seul artiste pour chaque pays.
Plus ancienne biennale d’art contemporain en Afrique
La Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art), est devenu au fil des années le rendez-vous essentiel de l’art africain contemporain. Le thème pour cette édition est : « Heure rouge ». L’écrivain, curateur et critique d’art d’origine camerounais Simon Njami, en est le Commissaire général.
Instituée par l’État du Sénégal depuis 1989 avec une première édition dédiée à la littérature en 1990, le Dak’Art a été réservée à l’art contemporain lors de la deuxième édition, en 1992, avant d’être définitivement consacrée à la création africaine contemporaine à partir de 1996. C’est la plus ancienne biennale de ce genre en Afrique.
Cette biennale est aussi pionnière dans le développement de l’art contemporain en Afrique, aux côtés de la plus récente Biennale Bénin.
Par Yves Mitondo