Entre-temps l’Institution d’émission appelée à se justifier pour ne pas voir les prix des plus petits produits calculés à partir de 500Fc sur le marché!

Les billets de banque de 50fc, 100fc et 200fc deviennent de plus en plus rares sur le marché. Seuls les vieux billets de ces petites coupures de la monnaie nationale qui sont en circulation devenus presque de lambeaux. Ce qui fait que les petits vendeurs à travers les quartiers éprouvent des difficultés dans la remise de différence, les obligeant ainsi à ne pas vendre le produit de petit prix sollicité en ce moment, ou inviter l’acheteur à renoncer au reste de sa monnaie.

Mêmes les receveurs des minibus de transport en commun, dans les courses inter-quartiers, ont des difficultés de se départager avec ceux qui empruntent ces moyens de transport. Si cette situation de rareté de ces petits billets perdure, on risque de les voir disparaître tout simplement de la circulation, avec toutes les conséquences possibles d’augmentation des prix notamment des produits de première nécessité. Surtout que le prix d’achat est très faible en République démocratique du Congo.

D’ailleurs, cette situation de disparition des petites coupures de la monnaie sur le marché ne sera pas une grande première pour les Congolais habitués à voir les billets de moindre valeur faciale laissés la place à ceux de grande valeur. De Laurent-Désiré Kabila à Joseph Kabila, combien des billets de la monnaie nationale ont eu à disparaître sur le marché, parce qu’on ne peut rien acheter avec eux, ou parce qu’ils coûtent cher par la Banque centrale du Congo.

Entre-temps l’Institution d’émission congolais, qui se prononce jusque-là sur cette situation, est appelé à se justifier pour ne pas voir les prix des plus petits produits commencer à 500Fc sur le marché. La Banque centrale qui a aussi dans ses attributions la mise en place d’une meilleure politique monétaire afin de maintenir l’équilibre sur le marché des prix et des services.

Par LKT