Entre-temps, le gouvernorat de Kinshasa qui a toujours réclamé plus de moyens financiers pour assainir la capitale, doit expliquer comment ce fonds devra être géré maintenant que le ministère de l’Economie a approuvé le projet!

Le gouvernorat de Kinshasa mobilise pour le moment 3 millions USD, montant insuffisant pour satisfaire tous les besoins de l’assainissement de cette grande ville de plus de 10 millions d’habitants. « C’est ainsi que le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, est en quête de 12 millions $US pour rendre la capitale plus propre, a laissé entendre son conseiller en communication, Toussaint Mika ».

Toujours insatisfait en termes de mobilisation des recettes de l’Hôtel de ville et de financement du gouvernement central, ce gouverneur hors-mandat depuis de plus de cinq ans crie à qui veut l’entendre qu’il a encore besoin d’argent. Un problème, ce qu’il n’a jamais parlé d’audit de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK), sous sa tutelle, et autres recettes venant des communes de Kinshasa.

Aussi, pour de nombreux observateurs avertis dans la capitale, André KImbuta doit justifier le montant de 20 000 USD alloués, chaque semaine, à son fils Patrick Kimbuta, pour l’assainissement, alors que rien ne se fait à Kinshasa qui demeure toujours parmi les villes les plus sales de l’Afrique centrale.

Entre-temps, le gouverneur de Kinshasa s’était battu dernièrement comme un diable pour arracher du ministère de l’Economie nationale «le fonds d’assainissement de la ville». Il avait sollicité du ministre d’Etat en charge de l’Economie nationale, Joseph Kapika, la mise en place d’une loi lui permettant de prélever la taxe pour s’occuper de la salubrité de Kinshasa.

 Un projet qui a été approuvé après son étude au niveau d’une commission mixte initiée par le même ministre d’Etat en charge de l’Economie nationale. Depuis lors, on ne sait pas trop comment est-ce que ce fonds d’assainissement va être géré et quelle est cette institution, entre l’Hôtel de ville et la commission dépendant du ministère de l’Economie nationale, va gérer ce fonds?

Par Lucien Kazadi T.