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Célébration de la Journée mondiale de l’alimentation , Déplacés du Kasaï : Tshibala indifférent

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Célébration de la Journée mondiale de l’alimentation , Déplacés du Kasaï : Tshibala indifférent

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Le monde entier a célébré, hier lundi 16 octobre 2017, la journée internationale de l’alimentation, décrétée par les Nations-Unies depuis 1954. En République démocratique du Congo, le thème retenu cette année est « Changeons l’avenir des migrations, investissons dans la sécurité alimentaire et le développement rural ». Un bon thème qui ressemble parfaitement à un simple slogan, car sur le plan pratique, rien ne se fait sur le terrain.

Pour preuve, à Kikwit, dans la province du Kwilu, plus de 16 000 déplacés ayant fui depuis plusieurs mois les violences au Kasaï, continuent à broyer du noir, dans l’indifférence totale du Gouvernement Tshibala. Face à cette indifférence des autorités congolaises, c’est le Programme alimentaire mondial (PAM), le Fonds des Nations-Unies pour l’Agriculture, le Comité International de la Croix Rouge, et la Croix Rouge de la RDC qui tentent de soulager tant soit peu les souffrances de ces déplacés.

Comme pour attirer l’attention de la communauté internationale sur cette situation préoccupante, ces organisations humanitaires se sont retrouvées hier lundi autour de ces déplacés, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation. Mais côté congolais, le premier ministre n’a pris aucune initiative pour assister ces déplacés dont certains vivent dans des familles d’accueil à Kikwit, tandis que d’autres parmi lesquels des femmes, des enfants et des vieillards, boient du noir vivent de la mendicité.

La conférence sur la paix et le développement de l’espace Kasaï n’aura donc servi à sauver les apparences. Car, aucune solution n’a été envisagée pour voler au secours des milliers déplacés internes. D’ailleurs, même des Congolais habitant la capitale Kinshasa ont un sérieux problème d’alimentation, à cause du niveau élevé de pauvreté. Les aides en provenance des partenaires étrangers sont souvent détournées. Des éléphants blancs tels que le Parc agro industriel de Bukanga Lonzo, Daipn… sont incapables de résoudre le problème alimentaire des Congolais.

Pourtant, ces projets ont englouti des millions de dollars puisés dans les caisses de l’Etat. Aucun suivi pour que les responsables expliquent cette flagrante contradiction. Au contraire, apprend-t-on, ce sont des Sud-Africains qui profitent à fond des récoltes faites à Bukanga Lonzo. C’est dommage que pour une pareille journée, des structures internationales pensent aux Congolais, alors que le gouvernement ignore même qu’il existe des compatriotes dans les coins et recoins du pays, qui ont besoin de la nourriture, de l’eau, des habits, des tentes, des lits…

Par LM

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