Le président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj), Me Georges Kapiamba, plaide pour la « libération de Jean-Claude Kyungu Kabila, détenu, sans raison, depuis le 13 février 2017, dans les installations de l’ANR, à Kinshasa. Devant la presse, hier lundi 16 octobre, Georges Kapiamba s’est dit déterminé à faire le plaidoyer de ce fils de Laurent-Désiré Kabila auprès des autorités congolaises pour obtenir sa libération sans condition, car « détenu depuis 8 mois sans motif valable ».

Et en tant que président national du parti politique dénommé l’Union des peuples congolais engagés (Upca), parti membre de la Majorité présidentielle (MP), le président de l’Acaj a même saisi, sans succès, le secrétaire général de cette plateforme politique présidentielle, Aubin Minaku. Même son de cloche du côté du ministre de l’Intérieur, son collègue de la Défense nationale, le procureur général de la République… indifférents face à ce scandale.

Selon l’Acaj, on reprocherait à JC Kyungu Kabila de mener des activités politiques dans la province du Katanga sans faire allusion au chef de l’Etat. De même, on lui aurait proposé de céder sa formation politique à un haut cadre du parti présidentiel, et il aurait refusé. Des scénarii ont été préparés pour monter les membres de son parti contre lui, en le désavouant.

Raison pour laquelle il est victime d’ennuis de tous genres. Comme Eugène Diomi Ndongala, on lui a collé une histoire de viol créée de toutes pièces, et d’escroquerie. Ce, pour justifier sa détention. L’Acaj qui ne cesse de réclamer la libération de ce fils du pays, exige des enquêtes judiciaires pour que les auteurs de sa détention soient déférés devant les juridictions compétentes afin de répondre de leurs actes pour violation des droits de l’homme.

L’Ong des droits de l’homme craint pour l’état de santé de la victime qui, selon des sources, serait très malade, alors qu’il ne bénéficie ni de la visite des membres de sa famille biologique, politique, encore moins des avocats. Georges Kapimaba lance un appel pour la énième fois aux autorités du pays pour que Kyungu Kabila recouvre la liberté, et qu’il se fasse soigner.

Par Stone