Soucieux de faire respecter la constitution en vue de l’instauration effective de la démocratie en République Démocratique du Congo Me Fabrice Puela, député national, membre de la Dynamique de l’opposition  invite les congolais conscients de la situation que traverse actuellement le pays, à relayer, sans tergiverser, le combat que mène le Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement afin d’amener le régime actuel à quitter le pouvoir le 31 décembre prochain. Fabrice Puela s’est exprimé ainsi à l’occasion de l’atelier de mise en place d’une  dynamique de contrôle citoyen par la jeunesse congolaise organisée le samedi 14 octobre 2017 au Centre d’Etudes pour l’Action Sociale(CEPAS) dans la commune de la Gombe.

Engager la population à la participation politique

A cette occasion, père Emmanuel Bueya, prêtre Jésuite, a  précisé que l’objectif de la rencontre du jour était d’engager la jeunesse congolaise ainsi que toute la population à la participation politique suivant la définition de la démocratie qui met en exergue le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Cette dimension comporte trois  principes : le principe du peuple souverain primaire, le principe de la séparation du pouvoir et celui des droits fondamentaux.

Il est donc question du rôle que le citoyen peut jouer à  travers le referendum, les élections, le contrôle citoyen et la participation politique.   Le but de cette « participation»  se résume en quelques points : chaque citoyen doit parvenir à donner son point de vue en influençant les décisions ou les politiques publiques ; supporter une cause ; développer sa localité ; acquérir de l’expérience, parfaire ses compétences  et développer un réseau de contacts.

Mandat des députés et du chef de l’Etat : Le peuple congolais en a marre

Invité par les organisateurs de l’atelier pour répondre aux préoccupations de la jeunesse congolaise,   Me Puela Fabrice a fait savoir qu’il était conscient de reconnaître le fait que le peuple congolais en a marre pour le mandat de 5 ans qu’il avait accordé non seulement aux députés nationaux mais aussi et surtout au chef de l’Etat congolais qui a déjà dépassé le mandat constitutionnel.  « Chaque chose a son temps et il faut que nous puissions partir », a-t-il dit en poursuivant que tous ceux qui ont géré doivent partir pour céder la place aux jeunes qui ont des ambitions de combattre et de servir.

Il a également fait savoir que si rien ne marche pas dans ce pays ce n’est pas forcement la faute des députés qu’ils sont et surtout ceux de la vraie opposition car, a-t-il poursuivi, bien qu’en petit nombre, les élus du peuple ne ménagent aucun effort pour faire entendre leurs voix en dénonçant les manœuvres dilatoires de leurs collègues réunis au sein de ce qu’ils appellent Majorité.

Raison pour laquelle  il a insisté sur le fait que la population congolaise relaye le combat mené sans relâche par le Rassemblement pour emmener les ennemis du peuple, plus particulièrement la mouvance Kabiliste, qui croit que tout lui est permis, de quitter le pouvoir. « J’invite donc tous les Congolais à se lever comme un seul homme et à exiger les élections.

Mais, nous n’aurons pas de bonnes élections avec un monsieur Nangaa inféodé à outrance au pouvoir» a-t-il dit en précisant que « Nangaa et le  bureau  de la CENI dans son ensemble constituent un grand danger pour la démocratie en RD Congo ».

Par Thony Kambila