Type de recherche

Respect de la Constitution : Mobilisation relancée contre l’arbitraire en RDC

A la une La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Respect de la Constitution : Mobilisation relancée contre l’arbitraire en RDC

Partager

Ayant constaté les carences des animateurs institutionnels, la société civile recommande la mise en place d’un nouveau cadre de gouvernance visant essentiellement l’organisation des élections

La Société civile de la République démocratique du Congo a tenu, pendant deux jours, soit du jeudi 12 au vendredi 13 octobre dernier, au Centre Carter, à Kinshasa, un «Forum citoyen» sur le thème : «Quels types de leadership pour crédibiliser nos institutions et actualiser la confiance du souverain primaire envers l’Etat».

Des travaux qui méritent d’être organisés en cette période où «la démocratie dans le pays connaît une panne», a soutenu le coordonnateur-général de cette synergie des organisateurs de la société civile congolaise, Christopher Ngoy Mutamba. Ce dernier a également relevé que «l’erreur qui a conduit à cette situation serait l’abandon des méthodes de travail initiales des pionniers du processus de démocratisation dans le pays».

Mobilisation

C’est dans ce cadre que les participants se sont donnés pour mission principale, à travers cette rencontre, d’identifier les acteurs sociaux, d’évaluer leurs forces et de les responsabiliser quant aux multiples défis de gouvernance et démocratie auxquels la RD Congo est confrontée. Dans la déclaration de la Société civile de la RDC, lue à l’issue des travaux par son secrétaire permanent, Jean-Bosco Puna, des manifestations de grande envergure à travers le pays ont été évoquées. C’est un appel à la mobilisation lancé par les acteurs de la société civile qui a constaté les carences des animateurs institutionnels qui recommandent la mise en place d’un nouveau cadre de gouvernance publique visant essentiellement l’organisation des élections.

Il faut dire que les acteurs sociaux ont été renforcés en idéologie et aux principes d’engagement citoyen qui mettent en exergue la défense des intérêts des populations à travers un comportement prônant les valeurs et la repentance de tous, pour bâtir «un Congo plus beau qu’avant». Ainsi, après les échanges sur les questions de gouvernance, de démocratie et des élections, les acteurs de la société civile ont dressé un bilan largement négatif de la gestion du pays ces vingt dernières années. «Un constat global qui laisse voir la résurgence de la crise de légitimité, la contreperformance de l’Etat dans tous les domaines du pouvoir en place et l’irresponsabilité politique secrétée par la conception de s’éterniser sans cause au pouvoir», selon cette déclaration.

Machines au service du pouvoir en place

Concernant les élections, les participants ont soutenu, après la relecture du processus électoral, que dans le pays, les organes en charge de l’organisation des élections ont toujours été de véritables machines du pouvoir en place, du fait qu’ils ont tous pêché aux principes d’indépendance et d’intégrité abusant ainsi de la confiance du peuple congolais.  Les participants ont surtout réagi suite aux récentes déclarations du président de l’actuelle Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa Yobeluo, témoignant sans doute que cette centrale électorale est programmée une fois de plus pour répondre aux attentes de la majorité au pouvoir et au seul chef de l’Etat sortant, Joseph Kabila Kabange.

Une autre question abordée est celle liée à la gouvernance dont les actuels dirigeants plongent le pays dans la corruption la plus abjecte. Par conséquent, le développement du pays ne saura être envisagé, encore moins l’amélioration du vécu quotidien des masses laborieuses.

Par LKT

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *