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Calendrier électoral: la publication continue à poser problème

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Calendrier électoral: la publication continue à poser problème

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C’est pour la deuxième fois que le président de la centrale promet, depuis le pays de Trump, de publier le calendrier électoral, mais à son retour au pays,  le chronogramme des scrutins est toujours renvoyé à une date ultérieure !

Selon des sources depuis les Etats-Unis, le président de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), Corneille Nangaa, avait promis de publier le calendrier électoral à son retour à Kinshasa. La publication de ce chronogramme, qui continue à poser problème, parce qu’elle a été renvoyée, une fois de plus, à l’issue des travaux tripartite gouvernement-CNSA et CENI.

C’est pour la deuxième fois que le président de la centrale promet depuis le pays de Trump de publier le calendrier électoral une fois au pays, mais à chaque fois, il renvoie pour une date ultérieure la publication de ce calendrier. La question que les communs de mortel se posent est celle de savoir, si c’est pour faire plaisir à la communauté internationale, particulièrement une certaine opinion américaine qui lui fait pression, que Nangaa promet de publier, alors qu’il ne serait pas possible dans le délai promis.

Concernant justement la publication de ce chronogramme des opérations électorales, l’une des dernières éditions de notre quotidien, La Tempête des Tropiques avait relevé que la CENI avait conditionné la publication du calendrier électorale à la tenue de la réunion de la tripartite, en ignorant qu’elle demeure une institution indépendante. Elle ne peut donc pas se référer aux autres institutions du pays pour prendre un acte aussi important, comme celui de publier le calendrier électoral. Le président de la CENI ne peut non plus promettre le calendrier électoral depuis l’étranger, alors qu’il sait pertinemment bien qu’il ne va pas le faire.

Une chose est vraie, ce que tout le monde dans le pays, à l’exception de ceux qui veulent se maintenir au pouvoir sans la volonté du pays, tient à la tenue des élections dans le délai fixé par l’Accord du 31 décembre 2016, signé à l’issue des travaux du centre Interdiocésain, à Kinshasa, supervisés par les évêques de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo). Cela bien que, les langues se lèvent, depuis quelques temps, pour signifier qu’il est impossible dans respecter, une fois de plus, le délai retenu dans le pays pour permettre à l’ensemble des Congolaises et Congolais de se rendre aux urnes pour se choisir des nouveaux dirigeants dans le pays. L’alternance tant attendue par les filles et fils du Congo.

Concernant son voyage aux Etats-Unis d’Amérique, il a pris part aux échanges tenus la semaine dernière au siège d’Atlantic Council, à Washington, pour représenter son institution la CENI. Dans le centre « Afrique de l’Atlantic Council »,  il a parlé des prévisions de la CENI.  C’était un échange avec une vingtaine de personnalités politiques américaines, parmi lesquelles Elizabeth Jaffee, du bureau Afrique du Département d’État américain, et Gregory Simpkings, directeur du sous-comité de la Chambre des représentants sur l’Afrique, la santé globale et les droits de l’Homme, ainsi que plusieurs autres personnalités de la société civile américaine et congolaise.

A  cette occasion, le président de la CENI est revenu sur les enjeux du processus électoral en cours en RDC, à savoir les contraintes techniques, logistiques et financières, ainsi que la somme de 528 millions de dollars pour l’organisation des scrutins combinés présidentiel, législatif et provincial.

Par Katshi

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