Depuis le 2 septembre dernier : 1er Open de Kinshasa pour vulgariser la pétanque
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Felly Tshidibi : « C’est un sport qui s’apprend facilement »
Débuté le 2 septembre dernier, la première édition de l’Open de Pétanque de Kinshasa connaîtra son dénouement le samedi 30 du même mois sur le terrain situé au croisement des avenues de la Libération (ex-24 novembre) et Kato dans la commune de Lingwala. La finale mettra aux prises deux équipes de Kalamu qui se sont qualifiées à l’issue des demi-finales disputées le samedi dernier au Zoo Tennis Club de Kinshasa :
Dallas de Yolo, vainqueur de la formation de Gombe, et Foncobel, tombeur de Limete. En match de classement, Gombe et Limete en découdront pour la troisième place. Pour Felly Tshidibi, le président de la Ligue de pétanque de Kinshasa, cette compétition est organisée pour la vulgarisation de la discipline afin de permettre aux Kinois de s’habituer avec ce nouveau sport. Ce, avant le championnat de la ville programmé au 15 septembre.
Le 7ème sport de France à la conquête de Kinshasa
Mais, qu’est-ce donc la pétanque ? Felly Tshibidi répond : « La pétanque est un sport. En France, c’est le septième. Il tire ses origines dans ce pays, à Marseille. Il y a très longtemps qu’elle se joue dans l’espace francophone. Ici chez nous, elle se jouait dans les milieux des Blancs depuis la colonisation. Il y a des Congolais de l’ancienne génération qui ont gardé cette habitude.
A l’époque, elle se pratiquait dans les quartiers huppés de Kinshasa, notamment à Limete, à Gombe. C’est un sport qui se joue avec des boules en fer de grammage compris entre 650 et 800 grammes, avec des cochonnets. On lance les cochonnets à une distance d’à peu près 6 mètres. Pour marquer des points, on lance des boules sur les cochonnets. On dit pointer les boules vers les cochonnets, c’est marquer les points. L’opération pour les adversaires est de vous chasser de là pour aussi marquer des points.
Afin de gagner un match de pétanque, il faut marquer 13 points. C’est un sport qui se joue sur un terrain battu, caillassé et très bien entretenu. Il a une longueur de 15 mètres, une largeur de 4. A Kinshasa, elle est organisée dans les différents clubs de la ville. Il y en a à Kalamu, à Limete, à Lemba, à Gombe et à Bandalungwa. En ce moment, nous organisons un tournoi open, une façon de vulgariser la discipline à l’intention du grand public kinois qui ne le comprend pas encore afin que ce sport nouveau s’incarne dans la population de la ville ».
Des conditions de jouer et de créer une équipe
Il n’y a pas de conditions particulières pour pratiquer la discipline, dixit le numéro 1 de la Ligue de pétanque de Kinshasa : « L’avantage, renchérit-il, ce qu’on peut jouer à la pétanque jusqu’à l’âge adulte. Vous y trouverez des personnes âgées de plus de 50 ans, comme vous y avez des jeunes aussi. La pétanque se joue en loisir, en partie libre. Mais, en tant que sport, nous avons des clubs. C’est qui est important pour la pratique, c’est d’avoir des boules ou, tout au moins, d’arriver où nous jouons. C’est facile de lancer des boules. C’est un sport qui s’apprend facilement. C’est peut-être le mental qu’il faut appliquer entre le regard qu’il faut porter vers les cochonnets et la main qui tend la boule ».
Pour jouer, « il faut déjà se retrouver en équipe comme joueur. Il faudrait d’abord que l’équipe existe pour l’affilier finalement à la Ligue de Kinshasa. D’ailleurs, nous viendrons vers vous parce que nous sommes encore en phase d’implantation pour voir où peut jouer l’équipe, comment l’accompagner. Car, notre but ultime, c’est d’avoir des clubs dans toutes les communes pour nous permettre enfin d’organiser des ententes ».
Le siège de la Ligue de pétanque de Kinshasa se trouve sur l’avenue Kato, à son croisement avec l’avenue de la Libération dans la commune de Lingwala. C’est là également où se trouve un grand terrain de ce sport.
Par JC Lomboto