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Conséquence de la grogne des enseignants : Panique dans les écoles hier à Kinshasa !

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Conséquence de la grogne des enseignants : Panique dans les écoles hier à Kinshasa !

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Une chasse aux écoliers partie du district de Tshangu et attribuée à des jeunes en colère a fait suspendre les cours dans plusieurs établissements scolaires de la capitale et obligé les parents à récupérer précipitamment leurs enfants!

L’indifférence du gouvernement aux revendications sociales exprimées par les professeurs d’universités et les enseignants des écoles primaires et secondaires à travers leurs syndicats vient d’attiser la tension, au risque de précipiter les événements à Kinshasa. On en veut pour preuve, le vent de panique qui a soufflé le lundi 18 septembre 2017 dans plusieurs écoles de la capitale et qui a obligé plusieurs parents à venir récupérer précipitamment leurs enfants dans ces établissements.

Dans plusieurs quartiers, des élèves qui étaient en plein cours en ces heures-là, ont été chassés des salles de classe hier lundi 19 septembre par des groupes de jeunes en colère qui auraient voulu ainsi faire entendre leurs voix devant l’indifférence du Gouvernement central à trouver solution aux revendications salariales du corps enseignant et à la paralysie occasionnée par cette situation dans les institutions tant de l’enseignement supérieur et universitaire que dans les établissements scolaires.

La descente de ces jeunes hier dans quelques écoles à Tshangu a créé un véritable mouvement de panique dans cette partie de la capitale, à Mont Amba, même dans le district de la Funa. Dans cette partie de la ville, la police a même fait usage des gaz lacrymogènes pour disperser un attroupement de parents devant le lycée Motema MPiko, dans la commune de Kasavubu.

   Pendant ce temps, dans le district de Tshangu, précisément à Kingasani, Masina, et à N’djili, des témoins affirment avoir vu des jeunes chasser des élèves de classes et exiger aux enseignants et responsables des écoles, pour la plupart catholiques et privées, d’arrêter les cours, afin de se conformer au mot d’ordre de grève lancé par les organisations syndicales de l’enseignement primaire et secondaire du pays.

D’autres sources ont même fait état des incidents survenus à Kingasani, suite aux accrochages entre ces groupes qui chassaient les élèves de classes et des responsables d’écoles.  Le mouvement de panique a été très perceptible devant les écoles maternelles dont les enseignants devaient faire preuve d’une grande maîtrise pour contenir les enfants et les empêcher de sortir des écoles jusqu’à l’arrivée de leurs parents.

A Matete, plus de peur que de mal!

Des mouvements de panique venus de la Tshangu ont secoué aussi des écoles à Matete, où plusieurs établissements ont été obligés de renvoyer, dans la confusion, les écoliers et demander à ces derniers de rentrer chez-eux. C’est le cas de beaucoup d’écoles privées qui avaient repris les cours depuis le 04 septembre dernier et qui se disent non concernées par le mot d’ordre de grève lancé par les syndicats des enseignants publics.

Au Lycée Molende et EP Kinzazi qui sont deux écoles conventionnées catholiques de la commune de Matete, les responsables n’ont pas voulu céder à ce mouvement de panique. C’était surtout pour éviter que le pire arrive aux enfants. Surtout que ces établissements sont fréquentés par beaucoup d’élèves. Dans cette ambiance, renvoyer précipitamment les élèves chez-eux dans la panique risquait de créer d’autres problèmes. C’est ce qu’ont voulu prévenir les responsables de ces écoles.

Ici, on n’a pas vu les présumés groupes de jeunes qui chassaient les élèves de classes, comme cela s’est fait dans le district de Tshangu. A Matete, ce sont plutôt des parents, alertés par ce qui se passait à Tshangu, qui sont descendus en catastrophe aux écoles pour récupérer leurs enfants et éviter que le pire leur arrive.  La panique qui a soufflé hier à Kinshasa illustre le profond malaise qui secoue le secteur de l’enseignement, suite aux revendications salariales exprimées par les enseignants de l’Enseignement primaire et secondaire et les professeurs d’universités.

Il faut dire que les responsables des organisations syndicales de l’enseignement doivent à échanger notamment avec les enseignants des écoles conventionnées catholiques et privées qui disent ne pas concernés dans le mouvement de grève lancé par les organisations syndicales au pays dans le secteur de l’enseignement.

Par LKT

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