Perturbation des cours : l’année scolaire en danger !
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Un mouvement de panique générale a été observé, hier lundi 18 septembre 2017 dans l’avant midi, dans certaines écoles de la ville-province de Kinshasa. Des personnes non autrement identifiées seraient à la base de ce mouvement afin d’exiger l’arrêt des cours à la grande surprise des écoliers et des responsables d’écoles. La situation a été constatée notamment dans les communes de Masina, Limete, Matete, etc.
Selon les informations en notre possession, à l’Institut Kitomesa dans la commune de Kisenso, près du quartier Debonhomme à Matete, des jeunes venus « libérés » les élèves se seraient identifiés comme étant des étudiants, ont indiqué quelques écoliers rencontrés. Selon ces derniers, ces étudiants les auraient prévenus « qu’ils continueront leur mouvement tant que la grève durera dans leurs universités ». Il y a lieu de chercher à savoir si le destin des étudiants serait désormais lié à celui des élèves concernant le parcours de leurs études.
Par contre, dans d’autres écoles, il s’agissait tout simplement d’un effet d’entrainement étant donné que les parents d’élèves, par peur, ont réclamé la libération de leur progéniture. Chose faite à l’EP Matondo au quartier Ndanu, dans la commune de Limete et à l’EP V Maindombe, dans la commune de Matete où certains parents étaient obligés de d’escalader le mur par simple fait que les autorités de l’école leur ont fermés la porte malgré leur insistance.
La simultanéité de cette action vient de créer la psychose à travers la capitale, et suscite déjà des questions quant à la poursuite de l’année scolaire 2017-2018. Surtout que les violons ne semblent pas toujours s’accorder entre le gouvernement de la République et les différents Syndicats du secteur de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel. Pour cause, ces derniers exigent l’amélioration des conditions sociales des enseignants qui laissent à désirer.
Cette tension sociale qui se manifeste également par la grève des professeurs des universités, met à mal le déroulement normal des enseignements dans les écoles et universités publiques. Ainsi, la perturbation de l’année scolaire risque d’entamer sérieusement le calendrier établit si des mesures ne sont pas prises en vue de sauver la situation. Le moins que l’on puisse dire est que la balle est dans le camp de l’actuel gouvernement d’assurer, comme l’indique son programme d’action, l’amélioration du social des Congolais.
PAR TSM