Ngaliema : Confusion autour d’une parcelle sur l’avenue Kananga au quartier Pigeon
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Un procès du siècle inscrit au RP 28197 et RP 28121 est entrain de se dérouler devant le Tribunal de Paix de Ngaliema où une parcelle enregistrée au numéro 743 du registre cadastral, située sur l’avenue Kananga 33, au quartier Pigeon, dans la commune de Ngaliema est entrain d’être discutée par trois personnes dont chacune se déclare être vrai propriétaire. Il s’agit de Mme Zemanga Yambaya Antoinette, du Dr Yombo a Ngala et de M.Augustin Ombata Nkoy, colonel de son état.Ces deux causes abondent la même affaire.
Ainsi, Augustin Ombata Nkoy a initié une action devant le Tribunal de Paix de Ngaliema contre Mme Zemanga Yambaya Antoinette et contre le Dr Yombo a Ngala pour faux et usage de faux. Il se prévaut que lui avait conclu une vente avec le propriétaire de la parcelle en 1978.tout en brandissant le titre parcellaire daté de 1980.
Depuis septembre 2016, la famille Muila qui habitait cette parcelle avec ses locataires a été déguerpie et celle-ci est occupée par Mme Zemanga Yambaya Antoinette qui a procédé au morcèlement de cet espace où de chantiers poussent. Il appartient donc à la justice congolaise de dire droit afin d’établir la vérité en vue de départager les trois personnes en remettant dans son droit le propriétaire authentique de cette parcelle querellée.
Depuis septembre 2016
Pour rappel, le mercredi 7 septembre 2016 à 7h30’, l’inspecteur Budimbu Bodard de l’Inspection générale de la territoriale, fort d’une trentaine d’éléments en uniforme, se réclamant de l’Inspection générale de la police et du Commissariat provincial de la police, a envahi cette parcelle située au n°33 de l’avenue Kananga, dans le quartier Binza-Pigeon de la commune de Ngaliema. D’après des témoins,l’enfant mineur qui y dormait avait été chassé et tous les biens de la famille s’y trouvant : mobiliers, bijoux, appareils, cartes bancaires, dossiers privés et professionnels, provisions, économies, avoirs, habits, chaussures, trousses médicales, mémoires des enfants finalistes, introuvables jusqu’à ce jour.
Cette parcelle ferait l’objet de récupération par l’Etat. Or, la famille Muila dit détenir les titres de propriété sur cette parcelle depuis 1978 et a occupé cette parcelle de façon continue, soit par elle-même, soit par locataires interposés. Et depuis lors, ses titres n’ont jamais fait l’objet de quelconques contestations judiciaires. Selon un avocat, ce dernier temps, les cours et tribunaux sont envahis par plus de 99 pourcent des dossiers ayant trait aux conflits fonciers.
Ce qui fait croire qu’il existe un réseau maffieux ayant des ramifications au sommet de l’Etat, tant dans la sphère politique que militaire pour spolier les immeubles publics et des privés. Ce réseau procède aux déguerpissements irréguliers, installe de nouveaux « propriétaires » et facilite la vente des immeubles spoliés aux hommes forts du régime et à certains hauts gradés de l’armée ou de la Police.
Par GKM