Matadi : l’artère principale du camp » maritime » bientôt réhabilitée
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Muller Luthelo, député national de la circonscription électorale de Matadi, a procédé tout dernièrement à la pose de la première pierre des travaux de réhabilitation de l’artère principale du Camp » Maritime « , située dans la commune de Nzanza. cette voie qui, selon l’histoire, a déjà provoqué de nombreux dégâts à ses usagers. A l’occurrence les personnes de troisième âge dont certains ont connu même des fractures des jambes.
Pour l’initiateur de ce projet, les travaux prendront tout au plus un mois, pour un coût total de 6.000 $ Us. Hormis les escaliers à réaménager, il s’agira de restaurer les garde-fous du pont Fuka Unzola, qui ont été détruits il y a plusieurs années par la furie des eaux de pluies qui passent par le grand ravin communément appelé » Kipoto » pour se jeter dans le fleuve Congo.
La population habitant cette partie de la commune de Nzanza veut voir cet élu du peuple songer aussi aux travaux de réhabilitation du petit pont qui relie les deux Camps » Maritime » qui, pour l’heure, est menacé d’effondrement. Cet ouvrage d’art par où passe de nombreux écoliers est à ce jour rongé, de part et d’autre de ses deux accès, par le vieillissement. Il est beaucoup plus prudent de le sauver d’une éventuelle catastrophe avant la tombée des prochaines pluies, prévues en début de la deuxième quinzaine du mois d’octobre.
Tout en saluant l’action que mène le député Muller Luthelo en faveur de ses électeurs de la ville de Matadi, en général, et de la commune de Nzanza, en particulier, il serait souhaitable que Papa Nzalengi, le chef de cellule Fuka Unzola, qui appelle ses nombreux administrés à s’approprier les projets de développement combien bénéfique pour eux, puisse également saisir la balle au bond en informant au plus vite leur élu des autres constructions sur le point de s’écrouler.
Et, le plus tôt serait le mieux. Le développement d’une nation, somme toute, n’est seulement de l’apanage des autorités politico-administratives comme plus d’un le croient mais plutôt de toutes les filles et de tous les fils censés y apporter leur pierre de contribution si modeste soit-elle.
Par Dieudonné Muaka Dimbi