Lutte contre la délinquance et l’oisiveté : David Ngiere invite les jeunes kinois à la prise de conscience et à l’auto-prise en charge
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La crise à laquelle la République Démocratique du Congo est confrontée depuis de longues années risque de compromettre l’avenir de toute la jeunesse considérée comme le Congo de demain. Pour sortir de ce bourbier et devenir utile à la société, les jeunes sont appelés à prendre conscience de cet état de chose. Ce, en conjuguant beaucoup d’efforts qui vont dans le sens de devenir plus indépendants pour transformer leur société.
C’est dans ce cadre que plus de 50 jeunes diplômés et non diplômés de toutes tendances confondues venus de tous les coins de Kinshasa ont été appelés à prendre part à la troisième réunion de prise de conscience et d’orientation organisée à leur intention le weekend dernier à Limeté, par « Zizi la fleur », une structure sociale impliquée dans la lutte contre le chômage et la pauvreté.
Cette structure sociale spécialisée dans la fabrication locale des produits d’entretien qui lutte contre toutes sortes des infections, maladies contagieuses et rend l’environnement sain, a sensibilisé ces jeunes à la culture de l’entrepreneuriat et de l’auto- prise en charge pour réduire le taux de criminalité, de délinquance et de l’oisiveté dans capitale et bannir la mendicité.
Partant d’un adage selon lequel « il n’y a pas de sot métier mais il n’y a que de sottes gens », David Ngiere Falanga, coordonateur de la structure sociale « Zizi la fleur », a fait savoir que tout travail, quelle que soit sa nature, peut produire de l’argent. Il n’est pas trop tard pour un jeune de se créer une initiative pour se faire de l’argent. Invitant les jeunes à ne pas croiser les bras, le coordonateur appelle tout jeune kinois à apprendre un métier.
Il invite des jeunes à ne pas avoir honte de petits métiers qui peuvent leur procurer de l’argent. En dehors des produits fabriqués et mis à la disposition de la population kinoise par cette structure, Zizi la fleur donne également des formations sur l’entrepreneuriat des jeunes. Il convient de préciser que cette initiative s’inscrit dans la philosophie de l’économie de communion du mouvement Fokolari au sein de l’église catholique, une philosophie qui prône le partage, la communion et la fraternité.
Par Thony Kambila