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ECC : décor planté pour le successeur de Marini Bodho

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ECC : décor planté pour le successeur de Marini Bodho

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Ouverture hier des travaux de la 17ème session du synode national au cours desquels prennent part plus de 400 délégués venus de 95 communautés

Plus de 400 délégués, soit 4 de chacune des communautés membres qui constituent l’ECC (Eglise du Christ au Congo), en plus des présidents provinciaux, des présidents provinciaux des jeunes et d’autres déléguées des femmes de l’Eglise protestante prennent part aux travaux du Synode national essentiellement électoral ouverts hier lundi 14 août 2017, dans la salle de conférence du Lycée Docteur Shaumba, à Kinshasa.

Le décor est pour ainsi dire planté pour élire le remplaçant de l’Archevêque-président national, Monseigneur Marini Bodho,  présent à l’ouverture des travaux. Plus précisément, il sera question  d’élire le troisième représentant légal devant succéder à l’actuel dirigeant qui vient de passer plus d’une décennie à la tête de l’ECC, après feu Monseigneur Bokele Eale.

Le modérateur national du Synode national, Mgr Mbaya Tshiakanya a rassuré les participants qu’après le rendez-vous manqué de 2016, toutes les conditions financières et matérielles sont cette fois-ci réunies pour élire le nouvel Archevêque-président national de l’ECC, conformément à la Constitution de l’église. C’est ainsi qu’il a qualifié ce forum de grands enjeux  comportant deux principaux temps forts à savoir, honorer l’archevêque-président national sortant et procéder à sa succession non sans avoir évalué la marche de l’église pour assurer l’avenir.

Choix des candidats

Concernant le choix du nouveau représentant légal, l’assemblée nationale va d’abord donner des noms pour l’intention de vote avant la prière, afin de voir si les candidats remplissent les conditions conformément à la constitution de l’Eglise protestante. C’est à ce niveau que, les sages vont examiner deux ou trois noms avant de faire appel aux délégués afin de procéder au choix de celui qui va diriger l’Eglise.

Dans les conditions établies pour les candidats, outre l’expérience de plus de cinq ans qui est requise, ces derniers doivent être détenteurs d’au moins d’un diplôme de licence, et faire montre d’un comportement digne d’un serviteur de Dieu. La communauté respective du candidat sera même associée pour un témoignage.

S’agissant de la cérémonie d’ouverture, il faut relever que l’Archevêque-président national a dit un mot pour souhaiter la bienvenue aux participants venus de quatre coins du pays. Cela après avoir écouté la prédication du jour faite par le révérend Ipuma, sans oublier la présentation des délégués par Monseigneur Milenge Mwenelwata, avant de suivre le mot d’ouverture du modérateur national du Synode Monseigneur Mbaya Tshiakanya.

Par Lucien Kazadi T.

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