Devant la presse, le mardi 8 août, le vice-ministre de la Coopération internationale, Freddy Kita, a rassuré que « les élections auront lieu dans ce pays ». Il en veut pour preuves, entre autres, le nombre de 36 millions d’électeurs enrôlés à ce jour par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), sur les 44 millions attendus.

Il déplore que les politiques aient perdu cinq mois après la signature de l’accord, avant de mettre sur pied un gouvernement qui n’est entré en fonction que le 16 mai dernier, jour de la remise et reprise. Toutefois, « nous voulons organiser de bonnes élections, et que le perdant félicite le gagnant », garantit-il.

Ce membre du gouvernement estime qu’il n’y aura plus un troisième dialogue, car tous les regards du peuple congolais sont tournés vers les élections. « Un autre dialogue retardera davantage le processus, connaissant bien le comportement de notre classe politique », craint-il.

3 mois au gouvernement, quel bilan ?

Le gouvernement Tshibala totalise trois mois, depuis son entrée en fonction, le 16 août prochain. Pour le vice-ministre Freddy Kita, « les choses commencent à avancer petit-à-petit. Il y a eu des zones de turbulences ça et là, qui sont maîtrisées. Le calme revient au Kasaï-Central, à l’Est de la RDC. Dans les jours à venir, vous ferez vous-même la lecture de ces avancées », promet Kita qui souligne qu’ « on ne fait pas du surplace ».

Autorité morale du Mpps

Freddy Kita est désormais l’autorité morale du Mouvement du peuple pour le progrès social (Mpps), un parti qui, à peine né, est présent dans presque toutes les provinces de la République démocratique du Congo. A Kinshasa, selon le vice-ministre, ce parti a des assises dans 22 communes sur les 24 que compte la capitale. « Nous attendons les élections pour voir qui est plus populaire. Je vous dis qu’il y aura beaucoup de surprises… », promet-il.

Par LM