Accès limité aux réseaux sociaux : Les opérateurs de télécommunications privés d’une partie de leurs recettes
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Sale temps pour le ministre des PT-NTIC qui déplorait cette pratique quand il était à l’époque dans l’opposition!
L’ARPTC (Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo) a instruit, le 7 août dernier, les opérateurs de télécommunications, plus particulières les sociétés de téléphonie cellulaire et des fournisseurs d’accès internet, dits «Provider» de «limiter au strict minimum la transmission des images pour faire face à l’usage abusif des réseaux sociaux».
Une mesure dite préventive, même si les précisions n’ont pas été données sur sa durée par cet organe de l’Etat qui dépend directement de la Présidence de la République. La lettre adressée à l’une des sociétés de télécommunication de la place faisant foi. Sale temps pour le ministère des PT-NTIC (Postes, Télécommunications, Nouvelles Technologies de la communication et de l’Information) sous tutelle duquel cette structure devrait fonctionner.
Ainsi, beaucoup sont ceux qui relèvent que, Emery Okundji est en train de subir les conséquences de cette mesure privant les opérateurs de télécommunications d’une bonne partie de leurs recettes. Lui qui avait toujours l’habitude d’initier des motions au niveau de l’Assemblée nationale pour interpeller les ministres de PT-NTIC de l’époque à chaque fois que l’internet était coupé dans le pays.
Que va-t-il faire ? Rien d’autre que le profil bas. Bénéficiaire comme son frère de leur entrée à la Majorité présidentielle, Okundji Ndjovu surprendrait en dénonçant la décision de l’ARPTC. Ancien membre de l’opposition et jeune-frère du président des FONUS (Forces novatrices pour l’union et la solidarité), il est loin d’ignorer que cette pratique occasionne un manque à gagner pour les opérateurs GSM livrant les services de Facebook, de WhatsApp, et autres qui produisant les sons et les images, sans oublier d’autres fournisseurs d’accès à l’internet.
Selon l’ARPTC, il a été déploré l’usage abusif des réseaux sociaux. C’est pour la énième fois que cet organe de la Présidence de la République recourt à cette pratique dénoncée par des nombreux observateurs avertis comme «anti-démocratique» afin de maintenir l’ordre public.
Il faut souligner que, le secteur des télécommunications est le deuxième pourvoyeur des recettes dans le pays, après celui des mines. La mesure de restriction d’accès à l’internet va non seulement provoquer la baisse des recettes pour ces opérateurs de télécommunications, mais aussi pour l’Etat congolais en difficultés financières pour le moment afin de subvenir à ses besoins régaliens.
Du côté des «médias en ligne de la RDC», rien ne justifie une telle décision. A en croire l’un des responsables .
Par LKT