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Reprise timide des activités dans la capitale

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Reprise timide des activités dans la capitale

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Après un lundi chaud et un mardi relativement calme, la ville de Kinshasa a repris timidement ses activités hier mercredi 9 août. Toutefois, plusieurs établissements privés ont été fermés, et le centre ville n’a pas connu son engouement habituel du fait que beaucoup de Kinois ne se sont pas déplacés pour vaquer à leurs occupations.

Depuis, ils ne se sont pas encore remis des scènes macabres vécues le lundi 7 août dernier lors des accrochages entre les fidèles d’une secte religieuse et les forces de l’ordre, à en croire une affirmation du pouvoir. L’affrontement a causé 14 morts, selon le bilan présenté  le mardi 8 Août par le porte- parole de la Police Nationale Congolaise (PNC).

Ainsi, le mardi a été une journée d’observation pour la population de Kinshasa se trouvant également en face du mot d’ordre de l’opposition sur deux journées ville morte, soit le mardi et le mercredi, lancé par l’Opposition politique.  C’est une sorte de psychose qui avait gagné les habitants de la ville qui ont préféré se terrer chez eux durant trois jours afin d’observer l’évolution de la situation, a soutenu le pouvoir.

Ceux qui ont eu le courage de faire un tour au centre ville, ont remarqué que les choses ont tourné au ralenti, la fluidité du transport en commun a facilité le déplacement, les arrêts de bus n’ont pas accueilli beaucoup de monde et les embouteillages n’étaient pas  au rendez-vous.

Quand la situation politique influence

Selon certains observateurs, le climat malsain observé ces derniers temps dans le microcosme politique congolais serait à la base de tous ces actes de violence. Car, toutes les violences enregistrées ont un dénominateur commun : l’organisation des élections à tous les niveaux en vue d’assurer l’alternance au pouvoir. Des revendications qui, malheureusement, paralysent la vie politique et économique du pays, jusqu’à causer de pertes en vies humaines.

Ceci prouve à suffisance, le rôle majeur que peut jouer la politique sur la stabilité du pays. En effet, quand la situation va mal en politique, c’est toute la nation qui paye le pot cassé. Actuellement, la panique est au comble dans le chef des Kinois qui ne savent pas à quel moment la ville peut de nouveau être envahis par des hommes en bandeau rouge, comme on les qualifie.

C’est vraiment du jamais vu, ce que la capitale de la République Démocratique du Congo  vit ces derniers temps. La balle se trouve désormais dans le camp du pouvoir appelé à garantir la sécurité des personnes et des biens afin de mettre la ville de Kinshasa à l’abri de toute attaque et permettre à la population de circuler librement et sans crainte.
PAR TSM

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