Des informations alarmantes en provenance de toutes les régions du pays indiquent que la grève de médecins  qui sont dans leur immense majorité employé par l’Etat en RDC commencée depuis près de deux semaines se corse en faisant de nombreuses victimes en silence.

Interrogé au sujet des membres de  familles malades dans les formations médicales de l’Etat à Kinshasa, la plupart de parents attestent que plusieurs  établissements  de santé sont de véritables forteresses de la mort en l’absence de médecins.

Et cela malgré le service minimum assuré souvent par un personnel soignant inexpérimenté et mal outillé.
Des parents de malades hospitalisés attestent que le danger d’une véritable hécatombe au pays est difficile à écarter si les revendications de médecins et du reste du personnel soignant restent irrésolues.

Des informations de première main indiquent que c’est aujourd’hui jeudi 27 juillet 2017 que le Syndicat national de médecins du Congo tiendra ses assises à Kinshasa, en vue de se prononcer sur la poursuite ou l’arrêt de cette grève qui menace la vie partout à travers le pays.

L’édifice menacé d’écroulement

Etant donné l’ampleur de la menace, l’espoir résiderait à présent dans l’intervention énergétique et massive du gouvernement qui semble être totalement débordé. Le premier ministre Bruno Tshibala a-t-il des solutions miracles pour rassurer les médecins qui s’impatientent en rapport avec leurs revendications sociales et les nombreux malades qui attendent désespérément dans les corridors de la mort ?

Il s’agit–là bien sur d’un choix difficile à faire. Mais tout laisse voir que  Tshibala et son gouvernement sont pris par la gorge, étant donné qu’ils n’ont pas que cela à faire  face à la cohorte de problemes qu’ils ont à résoudre à très court terme, alors que l’économie du pays bat de l’aile, suite à l’instabilité politique que connaît le pays et crée la méfiance dans le chef des investisseurs et des bailleurs de fonds traditionnels de la RDC.

Par Bamporiki Chamira