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Après une indisposition qui l’a empêché de bien fêter le 30 juin : Joseph Kabila à Addis Abeba pour remercier ses pairs africains

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Après une indisposition qui l’a empêché de bien fêter le 30 juin : Joseph Kabila à Addis Abeba pour remercier ses pairs africains

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Ils lui ont été d’un grand appui à Genève contre les participants hostiles aux violations des droits de l’homme au Kasaï

Les masses populaires congolaises ont été sidérées et à la limite, très déçues de passer la journée de vendredi 30 juin 2017 dans la méditation et non dans des manifestations festives à l’occasion du 57ème anniversaire de l’accession de leur pays à la souveraineté nationale et internationale !

Ce froid glacial sans précédent qui a fortement marqué la conscience collective dans toutes les villes et campagnes du pays est parti d’un message publié la veille mais fortement médiatisé le même vendredi 30 juin par les services autorisés de la Présidence de la République annonçant l’indisponibilité du Chef de l’Etat pour raison de santé alors qu’il devrait ouvrir la voie à de grandioses réjouissances populaires partagées conformément à une tradition qui dure depuis près de soixante ans !

Il s’agit là d’une grave rupture avec un passé qui unissait toute la nation congolaise plus qu’elle ne la divisait par la magie d’un discours de mise en confiance que seul le Président Joseph Kabila avait la latitude de prononcer à un moment aussi critique qui requiert le resserrement de liens entre les populations du pays excédées par la misère, la violation massive de droit de l’homme, l’insécurité généralisée, la corruption mais aussi et surtout la confusion sciemment créée dans la conduite éclairée du processus de démocratisation du pays.

Un grand merci de la Rdc.

Officiellement déclaré indisponible pour s’adresser à son peuple à l’occasion du 57ème anniversaire de l’indépendance du pays, on apprendra par des sources indépendantes que le Chef de l’Etat de la Rdc est arrivé dimanche 2 juillet dans l’après midi à Addis Abeba (Ethiopie) où il assiste depuis hier lundi au 29ème sommet de Chefs d’Etat de l’Union africaine (UA) qui, officiellement débattra des questions liées au mouvement terroriste qui lamine la région sahélienne et de celles relative à la recherche de voies et moyens devant permettre de tirer au maximum des dividendes démographiques au profit de la jeunesse.

Nombre sont des objecteurs de conscience qui se demandent s’il y a quelque lien entre le thème central de la 29ème sommet de Chefs d’Etat africains avec la gravité de problématique qui préoccupent au plus haut point le peuple congolais à l’heure actuelle.

Pour la plupart d’entre eux, les Chefs d’Etat présents à ce forum seraient les mêmes qui étaient représentés au Conseil de Droits de l’homme de Nations Unies qui avait planché sur la problématique de droit de l’homme en Rdc et plus particulièrement sur les récents massacres perpétrés dans le Grand Kasaï.

Une manière ou une autre de constater que le forum de Chefs d’Etat africains réuni hier lundi à Addis Abeba où la Rdc est fortement représentée s’attendait à un grand « merci » de ce pays et venait confirmer ainsi son leadership en tant que syndicat de protection mutuel de Chefs d’Etat africains en difficulté face aux exigences de bonne gouvernance de la communauté internationale et plus particulièrement de l’Occident représenté par  les Etats-Unis d’Amérique et l’Union européenne.

Ainsi qu’on peut le constater, le Président de la République défend toujours l’indépendance nationale avec acharnement mais sans y croire vraiment. En témoigne l’incident de vendredi 30 juin que tous les congolais déplorent avec passion mais aussi avec véhémence.

On constate aussi mais sans pouvoir le dénoncer sur la place publique que honorées sous d’autres cieux comme des valeurs par-dessus tout, l’indépendance et la souveraineté deviennent de simples épouvantails en Rdc destinés à la consommation extérieure. Qu’en pensent les leaders d’opinions du pays ?

(Par Bamporiki Chamira)

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