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Journée sans Tabac célébrée le 31 mai dernier : «La lutte antitabac» réclamée dans la « Loi de Santé publique»

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Journée sans Tabac célébrée le 31 mai dernier : «La lutte antitabac» réclamée dans la « Loi de Santé publique»

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Le monde entier a célébré le 31 mai dernier la « Journée internationale sans Tabac». C’est dans ce cadre que certaines organisations non-gouvernementales continuent à réclamer l’intégration des dispositions sur la «lutte antitabac» dans la «loi de Santé publique» en RD Congo.

C’est le cas de la Fondation HERI, de la présidente Catherine Muzairungu Kakinya, et de l’ACCT qui ont rappelé les statistiques de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) que le tabac tue une personne chaque 6 minutes dans le monde. Surtout que le thème de la Journée internationale sans tabac pour 2017 a été «le tabac, une menace pour le développement».

Ainsi, la Fondation HERI a soutenu que, «tout autant que pour l’homme, pourvoyeur de fonds, la femme, la mère, l’épouse, centre ou base de noyau familial, perturbe la santé, dans l’actuelle conjoncture économique de la RD Congo où son apport économique est nullement négligeable, il s’installera une réduction manifeste de croissance dans la micro-économique tenue par elle».

Une façon de plaider pour la santé de la femme, mais aussi de l’homme. Il faut dire que parfois, les hommes se privent de la nourriture pour fumer la cigarette. Mais seulement pour les experts en santé, la cigarette tant aimée contient plusieurs substances toxiques; le goudron, l’éthanol et autres. «Concernant ces substances toxiques, petit à petit, sont emmagasinées dans le corps qui se fatigue vite, ensuite cela favorise à contracter le cancer, l’infarctus et se faire tuer à petit feu», a expliqué la présidente de la Fondation HERI.

Pour les femmes, et surtout les femmes enceintes, il ne faut pas toucher à ces bâtons; «la cigarette». Dans la mesure où, les femmes sont créées pour donner la vie, préparer un endroit douillet et confortable pour les futurs bébés. «Si elles s’hasardent à fumer, elles détruisent leurs propres corps et ceux de leurs enfants», a-t-elle martelé.

Et de plaider, «la population ne doit pas détourner son attention pour faire passer le tabac comme un choix relevant du droit individuel». Pour la présidente Catherine Muzairungu Kakinya, il y a nécessité d’une loi de Santé publique dans laquelle sont intégrées les dispositions concernant la lutte antitabac pour la protection des femmes et des enfants en vue d’assurer leur bien-être.

Recommandations

C’est dans ce cadre qu’un certain nombre de recommandations ont été formulées. Il s’agit d’appel aux mamans députées à s’impliquer totalement pour une nouvelle loi de la Santé publique en cours d’adoption au parlement; à toutes les femmes à une nouvelle culture sociale sans tabac; les femmes-mères sont invitées à un plus grand contrôle sur leurs progénitures concernant le tabac, un environnement sans tabac à domicile et que la plus grande responsabilité est requise auprès des femmes en prénatal pour cessation de fumer.

Les autres recommandations concernent les jeunes filles qui doivent s’abstenir de fumer et les populations féminines congolaises, dans le cadre de gender, sont appelées à s’unir pour une lutte contre le tabagisme. Les institutions nationales ont été invitées à centrer une sensibilisation spécifique contre le tabac dans cette couche sociale.

Pour sa part, la Fondation HERI, en représentation du gender contre le tabac en RD Congo, réitère sa détermination au respect strict de l’esprit de la CCLAT. Il s’agit des obligations générales, mesures financières et fiscales visant à réduire la demande du tabac, la protection contre l’exposition à la fumée du tabac, l’étiquetage et le conditionnement des produits tabacicoles ainsi que la publicité en faveur du tabac par la promotion et le parrainage.

Par Lucien Kazadi T.

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