Elections en RDC : Kofi Annan et 9 anciens présidents africains font pression sur Kabila
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Thomas Boni Yayi, John Kufuor, John Mahama, Thabo Mbeki, Benjamin Mkapa, Olusegun Obasanjo, Cassam Uteem et Festus Mogae sans oublier l’ancien SG de l’ONU pour une transition pacifique et démocratique au Congo-Kinshasa
Neuf anciens chefs d’État africains ont lancé un appel urgent hier jeudi 15 juin 2017 en faveur de la République démocratique du Congo. Dans cette missive, ils appellent le Gouvernement de la RDC et la communauté internationale de fournir toutes les ressources nécessaires à l’organisation des élections dans les délais prévus par l’Accord de la Saint Sylvestre. Concrètement, ils tiennent à ce que la CENI soit dotée des moyens suffisants afin qu’elle procède à l’organisation des élections d’ici la fin de l’année.
Pour ces personnalités de grande renommée, c’est l’avenir de l’Afrique centrale qui est en jeu.
« En tant que dirigeants africains attachés à la démocratie, nous sommes profondément consternés par la situation politique qui prévaut en République démocratique du Congo (RDC). Elle constitue une menace à la stabilité, à la prospérité et à la paix de toute la région des Grands Lacs, voire de l’Afrique dans son ensemble. Nous nous devons de sonner l’alarme avant qu’il ne soit trop tard » disent-ils.
Sans oublier Kofi Annan, Ancien secrétaire général de l’ONU, les anciens chefs d’Etat africains accentuant la pression sur Kabila sont entre autres, Thomas Boni Yayi, ancien président de la République du Bénin, John Kufuor, ancien président de la République du Ghana, John Mahama, président honoraire de la République du Ghana, Thabo Mbeki, de la République d’Afrique du Sud, Benjamin Mkapa, ancien président de la République unie de Tanzanie, Festus Mogae, ancien président de la République du Botswana, Olusegun Obasanjo, ancien président de la République fédérale du Nigeria, Pedro Pires, ancien président de la République du Cap-Vert, Cassam Uteem, l’ex-président de la République de Maurice.
Ils invitent Kinshasa à se conformer à l’esprit et à la lettre de l’Accord du 31 décembre 2016.
Pour eux, des élections intègres représentent la seule issue pacifique possible pour résoudre la crise de légitimité dont souffrent les institutions politiques congolaises (…). « Si la crise actuelle frappe avant tout nos frères et sœurs congolais, elle aura des conséquences continentales si elle n’est pas traitée (…) », tancent-ils.
Ils craignent de voir l’avenir de la RDC en grave danger.
Enfin, le groupe de Mbeki a appelé les leaders congolais à redoubler leurs efforts de mise en œuvre de l’Accord de la Saint Sylvestre de bonne foi afin de restaurer la confiance entre les partis et assurer des élections libres, crédibles et pacifiques d’ici la fin de l’année.
Par GKM