Assainissement de la ville de Kinshasa : La population kinoise salue l’opération de curage des caniveaux observée partout
Partager
Depuis quelques jours, la population kinoise assiste à une opération de curage de caniveaux à travers toute la ville province de kinshasa, chose qui n’a pas laissé indifférente cette population qui salue cette initiative qui va dans le sens d’assainir l’environnement dans lequel elle vit.
Cette opération exécutée par l’Office de Voiries et Drainage (OVD), à l’initiative de l’Hôtel de ville de Kinshasa, est le bienvenu dans la mesure où elle va permettre le bon passage des eaux des pluies et les eaux usées de plusieurs maisons observées souvent à travers toutes les avenues de Kinshasa vers les rivières.
Malgré que l’opération est saluée par certaines personnes qui souhaitent que même les rivières, transformées aujourd’hui en poubelles, soient aussi curées, d’autres observateurs par contre ne croient pas encore à un assainissement digne de son nom dans la mesure où ce n’est pas pour la première fois que l’Hôtel de ville de Kinshasa donne cette bonne impression.
Pour ces observateurs avisés, le curage de ces caniveaux pouvait se poursuivre par l’évacuation de tout ce qui est curé, c’est-à-dire qu’après le curage, l’Hôtel de ville de Kinshasa pouvait être en mesure de mobiliser des camions pour évacuer ces immondices tirées de ces caniveaux pour les jeter.
On peut facilement remarquer aujourd’hui partout où l’on passe des tonnes d’immondices évacuées et entassées aux bords des caniveaux qui trainent encore sur le lieu d’évacuation alors qu’il y a déjà une semaine depuis que cette opération a commencé. C’est ce qui s’est toujours fait à chaque fois cette opération est déclenchée.
A force de passer dessus par la population, les ordures tirées de ces caniveaux y retournent, obligeant les initiateurs à revenir à la case du départ. Voila le raison qui pousse à ces observateurs à lancer cette fois-ci l’appel aux autorités de la ville de veiller à ce que le travail qui vient d’être fait aille jusqu’au bout pour ne pas donner raison à un adage qui dit que « construire sans achever c’est détruire ».
Comme nous l’avons signalé, un autre souhait de la population est de voir aussi les rivières subir la même opération car elles sont transformées en poubelles. Les déchets trouvés souvent dans ces rivières sont en majeur partie les bouteilles en plastic, les cannettes vides et autres qui empêchent souvent l’eau de bien couler, provoquant ainsi des inondations pendant la saison pluvieuse. Les rivières les plus visées sont Kalamu et Gombe qui battent le record avec de grands tas de déchets.
Par Thony Kambila