Handball : Adonis Ngambani donne les contours de la 32ème Coupe du Congo à Kikwit
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Cette année, la Coupe du Congo de handball se dispute dans la ville de Kikwit, le chef-lieu de la nouvelle province du Kwilu. Une édition inédite parce que, outre le championnat classique des clubs d’élite, un autre réservé aux handballeurs encore sur le banc de classe, mettra aux prises les Bleu-blanc venus de plusieurs horizons du pays. De quoi cette grand-messe de la balle au 7 mètres nationale sera-t-elle faite ? Adonis « Mbambi » Ngambani en présente les articulations. Il est le vice-président la fédération de handball de la République démocratique du Congo.
– Pour cette édition de la Coupe du Congo, il y a-t-il de nouvelles modalités ?
Adonis Ngambani : « Nous avons arrêté la date du 14 au 24 juillet 2017 pour le déroulement de la Coupe du Congo à Kikwit. Il n’y a pas de nouvelles modalités. A moins qu’il y ait des désistements. Nous poursuivons avec les règlements de la fois passée. On a juste fait des retouches par rapport à la réalité du moment ».
– Quelles sont les équipes qui prendront part à la compétition.
Adonis Ngambani : « D’une manière générale, les équipes championnes, les 2ème et 3ème du championnat ainsi que les équipes corporatives. Il y a des équipes scolaires qui vont évoluer dans un championnat hors-série pour essayer de détecter aussi de ce côté-là des athlètes pour la prise en charge effective. Parce que nous avons remarqué qu’il y a des valeurs aussi dans le championnat scolaire mais qui ne sont pas bien encadrées.
L’occasion sera bien indiquée pour la Direction technique nationale de voir de ce côte-là. Il y aura une équipe de Kinshasa, une équipe du Bandundu, du Katanga et, si les moyens vont nous le permettre, les deux Kasaï qui se mesureront. La Direction technique nationale nous fera un rapport sur ce championnat scolaire.
Quant au championnat proprement dit des élites, ça sera comme de tradition. Les trois premières équipes classées en ordre utile de chaque championnat provincial, avec les équipes corporatives, s’affronteront pour sortir un champion ».
– Quelles sont les conditions particulières à remplir pour participer au rendez-vous de Kikwit ?
Adonis Mbambi : « Nous n’avons pas voulu aller au-delà de l’ordinaire. Les conditions sont pratiquement les mêmes. Il n’y a pas de modifications majeures. Ceux qui ont participé l’année passée reverront les mêmes conditions. Le droit de participation sera bientôt fixé par rapport à la réalité sur le terrain.
Surtout que c’est une ville de l’intérieur du pays qui abrite la compétition cette année, une ville qui a ses réalités. Il y a des équipes qui viendront de très loin. Nous tiendrons compte de la distance ainsi que de la prise en charge des officiels qui viendront d’ailleurs.
La fois passée, nous avons eu beaucoup de plaintes par rapport à l’arbitrage. Cette fois-ci, on va essayer de voir avec nos amis de l’Afrique centrale – le Cameroun, le Gabon, le Congo d’en-face- s’ils peuvent nous envoyer des arbitres pour qu’ils soient neutres par rapport aux rencontres.
Notre handball, surtout du côté des garçons, a pris un niveau qui avoisine celui des Maghrébins. Les joutes seront très disputées et il y a beaucoup de contestations quant aux décisions des arbitres. Nous sommes en négociation avec les pays de la zone 4 ».
– Pourquoi le choix de Kikwit cette année et combien de provinces attendues ?
– Adonis Ngambani : « Kikwit, c’est la ville qui nous fournit la quasi-totalité des athlètes qui composent maintenant l’ossature des équipes nationales de cadettes et de juniors. Les deux sélections nationales d’âge de filles sont constituées essentiellement des joueuses venant de Kikwit.
Il y a une très bonne formation qui se fait de ce côté-là. Il y a des dirigeants tant politiques qu’administratifs de cette partie du pays qui ont mis beaucoup de moyens pour l’encadrement de la jeunesse. C’est une manière pour nous de remercier toutes ces personnes qui encouragent et encadrent la jeunesse du handball.
Surtout que c’est la ville de Kikwit, à travers son maire et son gouverneur, qui a demandé que la compétition s’y dispute pour faire honneur à la nouvelle province du Kwilu. A cette occasion, nous travaillerons avec la Direction technique nationale pour la détection, la formation sur place des entraîneurs et des arbitres.
A Kikwit, nous attendons au moins 24 clubs pour toutes les provinces qui sont actives. Nous avons le Katanga, les deux Kasaï, le Bandundu dans son ancienne configuration, Kinshasa et le Kongo central. L’Equateur et la Province oriental, ancienne formule, viendront comme observateurs. Ils viendront avec leur comité respectif pour voir comment ça se passe ailleurs et acquérir une certaine expérience par rapport à l’organisation ».
Par JC Lomboto