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Doing business 2018: la RDC vise loin dans le classement

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Doing business 2018: la RDC vise loin dans le classement

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Six importantes réformes, initiées par l’Anapi, ont été communiquées par le gouvernement congolais, par le biais de son ministre d’Etat en charge du Plan, Modeste Bahati, à la Banque mondiale dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires et des investissements dans le pays!

La RD Congo vise loin dans le classement Doing business 2018, dont la publication du rapport interviendra à la fin du mois d’octobre prochain. Ainsi, conformément au calendrier de la Banque mondiale, six importantes réformes, initiées par l’Anapi (Agence nationale pour la promotion des investissements), ont été communiquées par le gouvernement congolais, par le biais de son ministre d’Etat en charge du Plan, Modeste bahati Lukwebo, à cette institution financière internationale qui publie chaque année le rapport Doing business.

Les six réformes communiquées à la Banque mondiale sont dans les indicateurs de Création d’entreprise, de Permis de construire, de Transfert de propriété, de Raccordement à l’électricité, de Paiements taxes et impôts et de Commerce transfrontalier.

Le ministre d’Etat Bahati a communiqué les six réformes au représentant du directeur des Opérations de la Banque mondiale en RDC, Amadou Moustapha N’diaye, empêché, au cours d’une matinée organisée par l’Anapi, organe technique gouvernemental, le 30 mai dernier à Pullman Hôtel, à Kinshasa. Aussi, ce rapport Doing business sert de thermomètre en matière d’amélioration du climat des affaires et des investissements.

Des personnalités congolaises et étrangères ont pris part à cette rencontre, particulièrement, certaines ministres des administrations publiques impliquées dans les six réformes initiées dans le cadre juste de ce Doing business.

Mission de l’Anapi

Le directeur général intérimaire de l’Anapi, Robert Moustapha, a relevé, au cours de cette cérémonie, que la mission de son organe consiste principalement à assainir l’environnement des affaires et de le rendre attractif afin de créer des richesses et des emplois dans le pays. Une mission assez délicate que doit mener  l’Agence  avec assiduité pour attirer les investisseurs nationaux et internationaux en RD Congo.

Robert Moustapha est revenu sur les réformes initiées en cette période dans le pays devant se matérialiser dans un bon délai, et  permettre à la RD Congo de devenir compétitive et fréquentable par les investisseurs.

Le représentant du directeur des Opérations de la Banque mondiale en RD Congo, à qui les réformes congolaises ont été, a reconnu les efforts fournis par la RD Congo en vue de l’amélioration du climat des affaires. Surtout que, l’amélioration du climat des affaires constitue l’un des secteurs prioritaires de la Banque mondiale.

Il faut relever que, la Banque mondiale a toujours conseillé à l’Etat congolais la diversification de son économie. C’est ainsi que, le représentant de la Banque mondiale est revenu sur les deux projets congolais son institution internationale. Ces projets s’intéressent aussi aux secteurs par les réformes de l’Anapi.

Il s’agit notamment du projet de développement du Pool Ouest pour l’amélioration de commerce transfrontalier, qui favorise de ce fait les investissements dans le secteur local. Ce, en vue de la promotion des PME (Petites et moyennes entreprises) dans l’agro-alimentaire.

Concernant toujours  l’amélioration du climat des affaires, le représentant du directeur des Opérations de la Banque mondiale  a conseillé à la RDC d’élargir le champ de ses réformes, de mettre un accent particulier sur les affaires en provinces en ciblant  aussi les secteurs  porteurs de la croissance, comme l’agriculture et les infrastructures.

Les six réformes

Le ministre d’Etat Bahati, qui a présenté les six réformes initiées dans le pays, a rappelé que le gouvernement congolais s’était engagé dans le processus d’amélioration du climat des affaires et des investissements en RD Congo depuis 2009. Ainsi, des réformes courageuses ont été initiées avec pour finalité de concourir au développement économique de la RD Congo. Cela par l’attraction des investissements et de surcroit, la création d’emplois et des richesses pour éradiquer la pauvreté.

Un processus qui a conduit, selon le ministre d’Etat, à la publication d’un Code des douanes répondant aux standards internationaux conformément à la convention de Kyoto, à l’adhésion à l’OHADA (Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires) et autres.

Le ministre a fourni, à cet effet, des détails sur chacune de ces réformes entreprises pour 2018. Aussi pour ce membre du gouvernement central, les réformes mises en œuvre sur le plan interne ne le sont pas uniquement en perspective du seul rapport Doing business.

«Elles sont premièrement initiées dans le but d’assainir l’environnement des affaires, de promouvoir les PME et PMI congolaises et d’attirer plus d’investissements nationaux et étrangers, facteur de création d’emplois et de richesses», a-t-il soutenu.

Bahati Lukwebo a par ailleurs regretté que les efforts jusque-là déployés, par le pays dans la mise en œuvre des réformes importantes relatives à l’amélioration du climat des affaires et des investissements, ne soient pas vraiment reflétés dans les différents classements Doing business de la Banque mondiale. Il est revenu sur les derniers rapports où la RD Congo a toujours occupé les dernières places des classements,  184ème place sur les 190 pays évalués en 2017.

Amélioration du classement

Le ministre d’Etat Bahati a invité, par ailleurs, ses collègues membres du gouvernement central impliqués dans la mise en œuvre des réformes de s’investir sans faille pour leur réalisation et à une appropriation institutionnelle. Aux secrétaires généraux de l’Administration publique, mandataires des Etablissements et services publics, véritables acteurs de la mise en œuvre des réformes initiées, de veiller à l’application effective de ces mesures au sein des services et administrations respectifs.

Aux privés, partenaires privilégiés du gouvernement et principaux bénéficiaires des réformes mises en œuvre, d’accompagner la mise en œuvre du processus des réformes, notamment en les faisant connaître auprès de leurs corporations respectives et en dénonçant les abus de toutes sortes de nature à saper les efforts consentis pour le bien-être collectif.

Par Lucien Kazadi T.

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