Dans sa réflexion, Me Jean–Claude Katende, président national de l’Association Africaine de défense des droits de l’Homme (ASADHO) fustige les promesses non tenues du président Joseph Kabila envers le peuple kasaïen. « Est-ce que le peuple kasaïen peut s’attendre encore à la réalisation des promesses (électricité, relance de la MIBA….) faites par le Président Kabila lors de son séjour à Kananga et à Mbuji-Mayi », s’interroge l’avocat.

Pour lui, pendant les deux mandats (10 ans) de règne du président Kabila  avec les cinq chantiers, la  Révolution de la modernité…, Joseph Kabila n’a pas amené l’électricité dans cette partie du pays, il n’a pas relancé la MIBA, comme il l’avait promis à plusieurs reprises.

Selon Me Katende, Kabila est arrivé à la fin de son deuxième et dernier mandat sans que le barrage de « Katende » ne soit mis en service, la MIBA a été dépouillée d’une grande partie de sa concession au profit d’autres acteurs, dont les activités n’ont pas de retombées économiques et sociales sur les deux provinces.

« Pense-t-on vraiment que ce qu’il n’a pas pu faire pendant 10 ans de règne, il peut le faire dans les six mois qui lui restent pour la fin de la transition mise en place par l’Accord Politique du 31 décembre 2016 ? », se demande-t-il.
Le juriste pense que les nouvelles promesses du locataire du Palais de la Nation  envers le peuple kasaïen soulèvent plusieurs préoccupations  chez les Congolais.

Certains estiment que le chef de l’Etat  ne comprend pas que le peuple ne veut plus de promesses, mais les élections et le changement de régime. D’autres pensent  que le peuple kasaïen est tellement naïf au point qu’il accepte tout. Me Katende pense que le numéro un congolais n’a plus de temps de faire de nouvelles promesses au peuple kasaïen et doit laisser tout ça au nouveau président qui doit être élu en décembre 2017.

Par GKM