L’Athénée de la Gombe qui l’a accueilli  a enregistré  un petit nombre dans de bonnes dispositions par rapport à d’autres sites où les conditions de travail doivent être améliorées au regard de la détermination des Kinois d’obtenir la carte d’électeur  

Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a été le tout premier à se faire enrôler dans la ville province de Kinshasa hier dimanche 28 mai 2017. C’est aux alentours de 6h 40 qu’il a fait son entrée dans l’enceinte de l’Institut de la Gombe pour prendre sa toute nouvelle carte d’électeur.

Une meilleure disposition a été mise en place pour accueillir Joseph Kabila, qui va, conformément à la Constitution du pays, voter son successeur lors des prochaines élections prévues, selon l’Accord du 31 décembre 2016, au mois de décembre 2017.

C’est dans ce cadre que le député national, Claudel-André Lubaya, a posté sur WhathAspp que l’actuel Président de la RD Congo, dont le deuxième et dernier mandat constitutionnel a expiré depuis le 19 décembre 2016 s’est enrôlé hier dimanche 28 mai 2018 à Kinshasa, en accomplissant un droit civique. L’Elu de Kananga et membre du Rassemblement a  aussi ajouté qu’il s’agit-là d’un droit le plus légitime pour Joseph Kabila d’être électeur et de voter demain.

«Cependant, pour avoir entièrement consommé totalement épuisé et largement dépassé deux mandats à la tête du pays, Kabila n’a plus le droit, aucun droit, de se représenter. La Constitution et les lois de la République, y compris l’Accord de la Saint Sylvestre lui dénient tout droit d’être candidat», a-t-il conclu.

La CENI critiquée

Dans l’entre-temps, beaucoup sont ceux  qui ont lancé des sévères critiques à l’endroit de la CENI accusée de n’avoir pas mis les meilleures dispositions en cette première journée du début de l’opération d’identification et d’enrôlement à Kinshasa à travers dans un premier temps les communes de la Gombe, Lingwala ,Barumbu et Kinshasa où des Kinoises et Kinois étaient venus nombreux et s’étaient montrés très déterminés à obtenir leurs cartes d’électeurs afin de voter aux prochaines échéances électorales dans le pays.

Il fallait faire les déplacements dans les centres d’inscriptions de ces 4 communes de la capitale où l’opération d’enrôlement est lancée pour voir combien les gens étaient fâchés contre la CENI, qui selon eux, n’a pas aménagé assez des locaux et des machines pour l’opération d’enrôlement dans les conditions acceptables.

C’est ainsi qu’on a entendu des remarques du genre que «la CENI organise son travail, il faut qu’elle ajoute les locaux et les machines» .En dépit de  longues files, la détermination d’obtenir la nouvelle carte d’électeur a été vraiment perceptible. «Je tiens à voter.

C’est pourquoi, je tiens à avoir ma carte d’électeur», a laissé entendre un homme proche de la cinquantaine qui a du opérer des va-et-vient entre le centre d’inscription et son domicile. Jusqu’à 16 heures au moment où nous vidions les lieux, il était encore loin d’atteindre le bureau pour l’identification et l’enrôlement.

Par El-kas